Aperçu : Mother Russia Bleeds, un Beat ‘Em Up qui tâche

Je suis un fan des deux épisodes d’Hotline Miami. La direction artistique, l’utra-violence, scénario plus complexe qu’il n’y paraît et une bande originale de folie sont autant d’ingrédients qui m’ont conquis et poussé à finir les deux jeux malgré la difficulté. J’avais repéré la page de Mother Russia Bleeds développé par le studio français le Cartel Studio ( c’était il y a quelques mois déjà et le teaser halluciné m’avait tapé dans l’œil). J’y ai un peu retrouvé l’ambiance déjanté d’Hotline Miama. J’ai pu mettre la main dessus durant la Gamescom et je n’ai qu’une envie, c’est de l’avoir pour me défouler.

Mother Russia Bleeds? Du jeu PG18 en puissance

C’est un beat’em up vu de côté en pixel art faussement rétro, diablement détaillé et jouable à 4 en local, oui à 4! J’ai pu faire le début du jeu avec le rédac’ chef et deux autres joueur allemands. Quand je dis faussement rétro, c’est parce qu’il fait preuve d’un niveau de détail dans la violence assez hallucinant. Décapitation, démembrement, broyage de crâne, éviscération, c’est simple, les développeurs s’en sont donné à coeur joie niveau variété dans les mises à mort hardcore.

On incarne donc des personnages qui se sont fait enlevés et sont soumis à une expérience durant laquelle on leur a injecté une drogue fluorescente et qui doivent s’échapper en démolissant tout ce qui se trouve sur leur passage. Coup de poing, coup de pied, dash et prise, on est en terrain connu, mais c’est la drogue et ses mécaniques qui font la différence. Elle permet de se soigner et de passer en mode berserk. Comble de la classe, on la récupère sur les cadavres qui convulsent. Tout ça se passe en Russie dans les bas fonds du milieu de la nuit, bases militaires, laboratoires clandestins, antres de mafieux et autres endroits sordides. Il semble qu’on aura droit à une galerie d’ennemis aussi tarés les uns que les autres (junkies, punks, clochards, zombies…) qu’il faudra dessouder à grands coups de latte dans la tronche. Le jeu affiche une multitude de sprites à tel point que parfois, on perd un peu de vue son personnage, mais le tout tourne sans le moindre ralentissement. J’ai beaucoup apprécié le petit blur sur les mouvements rapides, les multiples petites animations qui rappellent Metal Slug en moins cartoon bien évidemment.

Dernier point, je voulais parler de la BO. Elle est composée par un français, Slo et elle est totalement en adéquation avec le côté trash et violent du jeu. On peut avoir un aperçu de son travail sur sa page Soundcloud. De la bonne synthwave hallucinée comme j’aime. Inutile de dire qu’il a déjà rejoint mes compositeurs frenchies favoris que sont Carpenter brut, Perturbator et Kavinski.

Le jeu sort du PC le 5 septembre. Faites chauffer les manettes parce que ça va défourailler grave. Une sortie sur consoles est aussi envisagée par la suite.

Sources motherrussiableeds.comlecartelstudio.comstore.steampowered.com/app/361300

humblebundle.com/store/mother-russia-bleedsgog.com/game/mother_russia_bleeds

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J’ai commencé avec l’Amstrad 6128+, puis je suis passé sur la NES, puis la SuperNES, puis la PS1, puis la Saturn, puis la Dreamcast, puis la Xbox, suivie par la Xbox360, puis la PS3 et la PSVita. Depuis 2012, je suis revenu dans le monde de la masterrace et aussi sur PS4 et One depuis peu. De la wallayebillayerie à foison

1 commentaire

  1. SuzuKube dit :

    L’ayant essayé sur la même session de jeu, je dois avouer que l’ambiance particulière du jeu et la bande son font le taf’, à l’image d’un Hotline Miami ! Bref, un excellent jeu, qui a réussi à créer sa propre ambiance, et j’ai déjà hâte qu’il sorte en septembre pour faire des parties en Coop. Et cerise sur le gâteau : Cocorico, c’est un jeu français !!!

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