Hello à toutes  et à tous ! Lors de la Gamescom 2015, j’ai enfin pu mettre la main sur le fameux CupHead, un jeu indé que j’ai repéré depuis son annonce à l’e3 2014 ! Je ne pensais pas avoir la chance d’y jouer avant sa sortie, mais il était là, à côté des bornes de Forza 6… Alors au final, sensations inédites pu nouvelle façon de faire du vieux avec du neuf ?

La première approche du jeu est très positive. Les contrôles sont simples, mais intuitifs. On commence donc le jeu par un petit tuto, qui permet de se familiariser avec les commandes et de découvrir les graphismes du jeu. Et là, rien à dire : le jeu est graphiquement sublime. On jurerait que l’on est face a un dessin animé des années 50 ! Colorimétrie, animation, le boulot est juste phénoménal et on ne peut que applaudir les développeurs d’avoir réussi à obtenir une telle ambiance a l’écran !

Graphiquement, le jeu est vraiment superbe !

La deuxième chose qui frappe est la maniabilité du jeu : tout comme un Rayman Legends, un Super Meat Boy, ou un Super Mario, le jeu est très facile à prendre en main, avec un bouton pour sauter, un autre pour tirer et… C’est parti !

Un petit tour sur la map monde permet de se rendre compte que les univers sont divers et variés, et c’est ainsi que l’on commence notre première vraie partie… En coop pour ma part.

Tiens donc… Un… Boss ?

Pour la petite histoire, mes spécialités dans le jeu vidéos sont les jeux de plateforme et les jeux de course, et là, j’ai ressenti beaucoup de frustration en tombant directement sur un Boss ! Après 5 ou 6 essais, et après avoir appris par cœur son pattern, j’ai réussi à le vaincre, fier de moi, de retour sur la map pour de nouvelles aventures… (Par contre, mon compatriote qui jouait avec moi en coop, avait tellement du mal qu’il a fini par abandonner…).

Encore un Boss ?

Seulement… Je découvre avec effroi que tous les stages de la map sont en fait des stages « Boss » ! Il n’y a pas de niveau à parcourir, on affronte donc une succession d’ennemis énormes, que j’associe personnellement à des Boss de fin de niveau…

Le jeu est difficile, très difficile et exigeant. Vous devez apprendre la façon et le timing des attaques de chacun des boss pour espérer les vaincre. 3 à 5 touches et vous êtes KO et devrez recommencer le stage… Depuis le début ! Pour vous donner un ordre d’idée, j’ai trouvé le jeu plus difficile et moins fun qu’un Super Meat Boy…

Alors certes, ces « stages » (ou boss…) sont variés (le dernier que j’ai fait se jouait depuis un petit avion, comme un Shoot’em up), mais je suis reparti de la borne avec un gout d’inachevé…

Toujours des Boss O.o ?!

Aucun développeur n’étant présent sur place, je n’ai pas pu avoir plus d’informations sur le jeu (Il faut dire que la borne était vide, et cannibalisée par Forza 6, Fifa 16 et autre Fable Legends…), mais j’espère clairement qu’il y aura de véritables phases de plateforme dans ce magnifique jeu. Ce serait, pour moi, un énorme gâchis que le jeu se résume à ces affrontements coriaces…

Et ce niveau est consiste à… Battre le boss. Pour être original -_- !

En l’état, ce serait une petite classe B (voir classe C selon le nombre de niveaux et le prix du jeu), alors que le jeu a vraiment le potentiel de devenir une référence de la plateforme comme Ori… Développeurs, si vous me lisez, vous savez quoi faire 😉 !