C’est l’hiiiiistoire de ma viiiiiiiiiiiiiiiiiiiie. Une viiiie fantastique ! Hem. Excusez moi.

Bon, voila, petit retour très court d’un mec, moi, qui honteusement n’a jamais joué à Kingdom Hearts. D’abord parce que la série a débuté sur PS2, et qu’à l’époque je n’étais qu’un pauvre clodo étudiant qui ne pouvait s’offrir qu’une seule console, la Gamecube, ce qui m’a littéralement radicalisé et transformé en Nintendo-Maniac… Mais avec l’âge, je me suis raisonné, et je me suis acheté j’ai échangé ma Gamecube contre la PS2 d’un pote, même si, je l’avoue, mes motivations n’étaient pas très saine : je la voulais uniquement pour jouer à Space Channel Five Part 2 car ma Nintendo Dreamcast était chez mon petit frère en Guyane Française alors que j’habitais à Tarbes dans les Hautes Pyrénées !

Ma MEGARA chérie est de retour, OMG !

L’an dernier, j’ai voulu rattraper le temps perdu et j’ai donc acheté Kingdom Hearts 2.8 sur PS4, en pensant que c’était une compilation de tous les Kingdom Hearts sortis à ce jour. Sauf que non. Et on m’a tellement déconseillé de jouer au jeu sans avoir fait les premiers épisodes que j’ai attendu d’avoir en promotion Kingdom Hearts 1.5 + 2.5 HD (j’ai tout bon ?) pour le commencer !

Ouais, mais est-ce qu’il y a Raiponce dans Kingdom Hearts 1.5 HD ?

Seulement voilà… Je n’ai jamais vu ces deux jeux en promotion (bon, je n’ai pas trop cherché non plus), et, avec la sortie de Kingdom Hearts III sur Xbox One X (oui, je suis maso), j’ai décidé que DUCK THEM ALL, je vais me lancer immédiatement dans cette aventure où y’a DONALD DUCK (bordel !) sans jamais avoir touché à la série, directement avec ce troisième épisode !

Et vous savez quoi ?

J’ADORE CE JEU !

Si en 1996 tu me disais qu’un jour je pourrais jouer à une qualité graphique équivalente sur ma console, je vous croirais pas !

Je ne sais même pas vraiment pourquoi en fait. J’avoue, il a ses défauts très « jeux vidéos des années 2000 ». Les sauts sont imprécis, il y a des murs invisibles partout. Et en plus, cet épisode est le seul de la série ne bénéficiant pas de doublages français. Vraiment nul d’entendre la voix de Donald en anglais. Coin. Ou d’entendre que Dingo s’appelle Goofy. Quand j’étais petit, je n’avais pas cette notion d’adaptation des animés aux niveaux des régions, donc pour moi, Dingo, c’est Dingo et pas Goofy(Par contre, Widow, c’est Widow, et pas Fatale, si vous pouviez passer le mot à Blizzard…) !

Y’a tellement de phases de gameplay différentes dans ce jeu, c’est fou !

Mais… Ce jeu, c’est le grand n’importe quoi. Toutes ces attaques basées sur les attractions de Disney qui font une débauche d’effets à l’écran, avec ces feux d’artifices et ces particules colorées de tous les côtés, c’est juste… Magique ! J’ai l’impression d’être retombé en enfance, à cette époque où les parcs d’attractions m’émerveillaient dès que je mettais les pieds dedans. Et c’est exactement cette sensation que je retrouve avec ce jeu. Et c’est pas le côté Beat’em’all des combats qui vont nous faire grandir, bien au contraire. Détruire des hordes d’ennemis avec ses attaques spéciales, toujours plus nombreuses, font clairement parti du spectacle. C’est tout un mélange narratif, de musiques, de personnages avec lesquels on a grandit qui rend ce jeu si unique et si légendaire… 

Quand je vous dis que ça pète de partout…

Kingdom Hearts III est exactement un jeu comme je les aime. Simple. Amusant. Accessible. Fun. Et avec une histoire où je ne comprends rien parce que je n’arrive pas à rester concentrer sur ma console pour suivre son cours. Même sans saisir toutes les subtilités du scénario, le jeu se laisse déguster avec un plaisir immense. Mais un jour, promis, je referais tous les épisodes, en commençant par le premier, mais cette fois-ci sur PS4.

Ce rat est français. Parait-il.

Chapeau monsieur Tetsuya Nomura pour ce Kingudamu Hātsu III qui s’annonce déjà comme étant un des jeux qui marquera mon année 2019, qui n’a pourtant commencée qu’il n’y a que 30 jours !