Oceanhorn sort aujourd'hui, le 22 juin, sur Nintendo Switch !
Oceanhorn sort aujourd'hui, le 22 juin, sur Nintendo Switch !

Test : 4h avec Oceanhorn sur Nintendo Switch, toujours aussi bon ?

Oceanhorn sort aujourd'hui, le 22 juin, sur Nintendo Switch !
Oceanhorn sort aujourd'hui, le 22 juin, sur Nintendo Switch !

Test réalisé à partir d’une version commerciale, fournie par FDG. Captures d’écran maison et éditeur, vidéo éditeur.

De son nom complet Oceanhorn: Monster of Uncharted Seas, ce Zelda-like a fait beaucoup parler de lui à sa sortie sur iPhone et iPad, le 14 novembre 2013 ! Mine de rien, cela fait un peu plus de 3 ans et demi que ce jeu est disponible, et sa première présentation remonte à 2011… Il y a déjà 6 ans tout de même ! Etant un peu allergique aux jeux smartphone (désolé), c’est en août 2016 que j’ai eu l’occasion de tester un peu plus sérieusement ce jeu sur le stand id@xbox de la Gamescom ! Là encore, j’ai raté le coche lors de sa sortie sur Xbox One (il faut dire que la fin d’année 2016 fut chargée), mais cette fois-ci, grâce à FDG, je rattrape complètement mon retard…

Hey ! Mais c’est le retour de Wind Waker sur Nintendo Switch ?

Oceanhorn sur Nintendo Switch

Ca, c’est la modeste tente de Tom !

Cette histoire, on a l’impression de la connaître. Vous savez, vous incarnez un jeune homme blond brun qui se réveille dans sa cabane tente et qui part pour sa première mission… A la recherche de son épée et de son bouclier ! Si certain pourront y voir un plagiat, il faut replacer le jeu dans son contexte : le genre Action RPG manque(ait ?) cruellement sur smartphone, et ce fut une bonne occasion de combler la faille ! 

Parfois, je trouve que le jeu a des petits airs de Minecraft.

Parfois, je trouve que le jeu a de petits airs de Minecraft.

Surfant sur la nostalgie, nos premiers pas sur Oceanhorn nous font rapidement comprendre que si le style général et l’histoire semble assez proche d’un WindWaker, au final, on se retrouve dans un jeu au feeling d’un A Link to the past, mais en 3D (ou plus récemment, d’un A Link Between Worlds). Un genre de jeu qui finalement manque également sur console de salon, chose que l’éditeur a bien compris en adaptant la maniabilité du jeu au marché PC, version qui a d’ailleurs servie de base à cette version Nintendo Switch !

Quand même, c’est plutôt joli ^^ !

Oceanhorn sur Nintendo Switch

Niveau framerate, on a du 60 fps constant, c’est super agréable !

Du coup, on en vient à une question qui aurait pu fâcher : Le jeu est-il correctement optimisé pour la Nintendo ? Et à cette question, la réponse est oui ! Que ce soit en mode console portable (720p en 60 images par seconde), ou en mode console de salon (1080p, toujours à 60 images par seconde), le jeu dispose d’un framerate très stable et solide ! Pour arriver à ce résultat, on peut effectivement noter que l’aliasing est perfectible (pas visible en mode portable, mais assez flagrant en mode salon), que les ombres sont moins détaillées que le mode « Max » sur PC, mais cela ne nuit en rien au jeu ! Il reste très agréable à l’œil, avec des environnements variés et bien conçu, alternant avec un cycle jour/nuit du meilleur effet ^^ !

Oceanhorn sur Nintendo Switch

J’pense que je viens de débloquer un truc là…

D’autant plus qu’il bénéficie toujours de sa bande son très travaillée (et c’est important vu le nombre d’heures que l’on passe à explorer cet univers), composée par Nobuo Uematsu  (le compositeur derrière les musiques de FFVII entre autre) et qui, pour le coup, est vraiment agréable, même si on pourrait lui reprocher son manque de charisme… Chose qui se ressent d’ailleurs également au niveau du charadesign du jeu. Non pas qu’il soit moche mais… Je ne sais pas, je le trouve pas inspiré. D’ailleurs, j’ai été incapable de me souvenir du prénom de notre héro (ok, j’avoue, j’ai fini par retenir que c’est Tom), et je n’ai jamais été vraiment bluffé par le design des ennemis ou des PNJ. J’ai souvent eu cette sensation d’être face à des objets génériques, mais je ne saurais trop vous expliquer d’où vient cette sensation… Difficile, dans ces conditions, de réellement s’attacher au jeu au point d’en devenir un fan.

Cet horrible mille-patte n'est pas très difficile à vaincre.

Cet horrible mille-patte n’est pas très difficile à vaincre.

Niveau maniabilité, le jeu s’en sort à merveille, avec des actions assignées à chacune des quatres touches de la Switch, et le bouton R servant à utiliser son bouclier ! C’est indéniablement plus jouable que sur l’écran d’un iPhone, où qu’avec un clavier/souris, et se rapproche drastiquement des sensations que l’on a sur la version PS4/Xbox One (Ou PC à la manette) du jeu, et ça apporte un grand confort permettant d’apprécier encore plus ce micro-ARPG à sa juste valeur !

Et on progresse !

J’ai gagné… Des bombes ! Surement une coincidence.

Tout comme dans un Zelda (arrêtons de parler de lui) Horizon Zero Dawn, notre héro gagne des compétences au fil de l’aventure. On commence donc avec une simple brindille de bois, avant de s’équiper d’une épée, d’un bouclier, de bombes (tient donc), d’un arc (trèèèès original) etc… On peut également upgrader ses armes, et obtenir par exemple un bouclier mirroir (toute ressemblance sera fortuite) ou quelques sorts (feu, glace etc…) ! On peut également augmenter sa vie à l’aide de quarts de cœurs (c’est un hommage, hein) mais également, faire évoluer son personnage avec des cristaux !

Oceanhorn sur Nintendo Switch

Je n’ai fait aucun des 3 défis proposés ?! Mazette !

Ceux-ci apporte de l’expérience à notre héro (indépendamment des objets que l’on gagne dans les donjons) lui permettant d’utiliser de nouvelles compétences, comme par exemple un canon pour votre bateau (j’y viendrais un peu plus tard sur ces déplacements en bateau) ^^ ! C’est également de cette façon que l’on augmente la taille de son carquois (vous savez, là où vous stockez vos flèches) ou de son sac de bombe, où que l’on fait évoluer ses armes. Pour gagner ces fameux cristaux rien de plus simple : Soit vous devez réaliser les 3 « défis » de chaque île, soit vous tuez tout simplement un maximum d’ennemis 🙂 !

Devinez qui vient de commencer son aventure ?

Devinez qui vient de commencer son aventure ?

Et en parlant d’îles, sachez qu’il y en a un grand nombre dans Oceanhorn (J’en ai dénombré une quinzaine personnellement), et que nombre d’entres elles sont optionnelles ! Pour les découvrir, il faut suivre des quêtes ou parler à des PNJ, et c’est d’ailleurs une des grandes force du titre : la découverte d’îles aux ambiances différentes ! Entendons nous bien : On est à 1000 lieux d’un Zelda Breath of The Wild, et plus proche d’une idée à la Wind Waker, sauf que les îles sont beaucoup moins disséminées et n’apparaissent que si vous avez fini certaines quêtes ou parlé à des PNJ.

Quelques petites déceptions…

Oceanhorn sur Nintendo Switch

J’aime bien le brouillard dans les jeux. Ca me rappelle ma N64 ^^ !

Oceanhorn est loin d’être un jeu parfait, et le titre traîne des défauts de conceptions lié à sa plateforme initiale, le mobile. Si au début du jeu, on pourra pester contre la fonction saut, aux abonnés absent (cela dit, c’est une compétence que l’on finit par acquérir), difficile d’apprécier les déplacements en bateaux, qui se résument à des séquences où l’on se déplace, sans pouvoir contrôler le bateau… Bien que cela s’améliore avec le temps (on finit par avoir un canon et une vitesse de navigation plus élevée), cette séquence, idéale sur un jeu mobile, reste assez molle pour un jeu orienté « console », et n’est au final pas très interessante à jouer manette en main.

Oceanhorn sur Nintendo Switch

Et voilà ! On a trouvé une nouvelle île !

Au niveau des griefs, j’aurais également aimé pouvoir contrôler la rotation de la caméra (le stick gauche permet uniquement de la déplacer sur le même plan), mais c’est une remarque qui s’applique également à Link Between Worlds par exemple…

Enfin, je terminerais sur les énigmes, se résumant bien souvent à pousser des caisses (ou des interrupteurs) dans un ordre précis pour se créer un passage… On aurait aimé plus de variété (et d’ingéniosité) à travers ceux-ci ^^, même si c’est loin d’être catastrophique !

Verdict

Avec sa durée de vie d’une dizaine d’heures (en ligne droite hein, comptez plutôt 15h avec les quêtes secondaires), cet Oceanhorn est un jeu plus qu’honnête à la vue de la somme réclâmée pour son acquisition, 14€99 ! En cette période creuse sur Nintendo Switch, il pourrait être un titre idéal pour vous occuper un peu cet été, pour peu que vous ayez déjà fini Breath of The Wild et que vous avez une envie soudaine de vous relancer dans une aventure « à la Zelda » ! Même s’il trahit ses origines et qu’il n’est pas exempt de défauts, il reste un titre très agréable et qui pourrait, tout comme moi, fort bien vous surprendre… A condition de ne pas y avoir déjà joué sur une autre plateforme auparavant !

Classe B

Un bon jeu, sans être exceptionnel.

Points positifs

Points négatifs

L’ambiance musicale plutôt réussie.Le charadesign est vraiment quelconque.
Visuellement, c’est un titre agréableLes phases en bateau ont un intérêt contestable.
La durée de vie d’une dizaine d’heure en ligne droite, appréciable.Les énigmes sont, pour la plupart, très basique.
Le prix, contenu (14€99)
La maniabilité, agréable et bien pensée.
Visitez notre boutique de jeux vidéo !

Share

Ecrit par

Gamer depuis 1984, je suis un grand passionné de jeux vidéos. J'adore particulièrement les jeux japonais et je suis le fier fondateur d'Otakugame.fr !

Sur la même thématique

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.