Never Alone sur Xbox One
Never Alone sur Xbox One

Test : Never Alone, le jeu poétique inuit !

Never Alone sur Xbox One
Never Alone sur Xbox One

Test effectué à partir d’une version commerciale Xbox One fournie par abonnement-xbox-live.com.

Et hop ! Un petit test de Never Alone, un petit jeu indé que j’ai acheté avec mes points Microsoft, pour moins de 15€. Alors que vaut ce jeu ? Qu’en est-il de sa durée de vie jugée très courte ? Et de ses graphismes ? Je vous dis tout avec la philosophie Otaku !

Il parait que la glace, c’est froid, même en HD !

Une chose qui marque dès qu’on lance le jeu : C’est qu’il est beau. Non pas sur un plan technique, car bon… Ça manque de polygones et d’effets next-gen tout ça, on sent bien que le jeu aurait très bien pu tourner sur Xbox 360 ou PS3. Mais sur le plan artistique… C’est tout simplement magnifique. Le chara-design est très réussi, de même que le level-design du jeu. Ainsi, dès le début, nous sommes plongé dans ce conte pour « enfants » du plus bel effet, avec des couleurs froides (mais pour une fois… C’est tout à fait justifiées), et des sonorités du grand nord !

Achat : Avec Never Alone, allons faire un tour avec les Inuits !

Avec Never Alone ne soyez jamais… Seul.

Car on peut faire le même topo au niveau des musiques et des bruitages (et même des vibrations au gré du blizzard) : On s’y croirait. Malgré mes 35° journaliers en Martinique, j’ai le bout des pieds glacés avec ce jeu… Bref, l’univers des Inuits est retranscrit avec brio, malgré de petits bémols techniques. Il arrive que le jeu ait des bugs de collisions, ou que certains passages saccadent légèrement (sur Xbox One, c’est limite quand même…), mais on saura lui pardonner cela, surtout au vu de la petite équipe qui a développé le jeu et de son univers très cohérent…

Pour se réchauffer le cœur en hiver ?

Maintenant que je suis débarrassé du côté technique du jeu, parlons de son contenu ! Ce qui est intéressant, c’est que l’on contrôle une jeune fillette Inuit, qui se demande d’où vient le blizzard qui souffle sur son village… Elle sera très vite rejoint par un (trop kawaïï) renard polaire, que j’appelle personnellement le CLEB’S BLANC, on y reviendra un peu plus tard…

J'avoue. En vrai aussi je kiffe les renards polaire.

A wild CLEB’S BLANC appears. Pokéball, go !

Le truc génial dans ce jeu, c’est qu’il est couplé à un documentaire sur les Inuits, dont on retrouve des morceaux disséminés tout au long des 15 chapitres du jeu ! Il y a en tout 24 épisodes, et un succès de 200G vous sera d’ailleurs attribué lorsque vous aurez visualisé (et donc retrouvé) tous les morceaux du documentaire ^^ ! Ce documentaire est très bien réalisé, et permet de partager encore plus la philosophie Inuit, et cela à d’autant plus de sens que l’aventure est censée être jouée à deux ! Quoi de mieux qu’une petite pose documentaire derrière un chocolat tout chaud ?

Il est un peu moche ce mec. Faut-il s'en méfier ?

Il est un peu moche ce mec. Faut-il s’en méfier ?

La maniabilité du jeu ne pose aucun soucis, les 2 personnages répondent au doigt à et l’œil, et tout repose sur la coopération entre les jeux joueurs, à la manière d’un Brothers : A Tale Of Two Sons. Le jeu est en fait un jeu de plateforme/réflexion, très proche d’un Limbo dans sa physique et ses mécaniques, avec des énigmes classiques mais qui reste assez intéressant… Petit détail amusant : La fillette regarde dans son environnement les objets interactifs, à la manière d’un Link dans Wind Waker, ce qui vous aidera grandement dans ces énigmes !

Et le fun ma p’tite Inuit ?

Et c’est un peu là que le bât blesse : Le jeu est super sympa, mais il lui manque quelque chose… Sur les 15 chapitre, les 9 premiers furent très agréable, mais, jouant seul, je devais switcher entre le CLEB’S BLANC et la fillette. Le soucis, c’est que l’IA contrôle alors l’un des personnages, et il n’est pas rare qu’il lui prenne une soudaine envie de se jeter dans un ravin pour vous suivre, ou qu’il se fasse bouffer par un esprit sans même bouger d’un pouce (Bah oui, il kiffe mourir ce CLEB’S BLANC. Voilà d’où lui vient son nouveau surnom à cet « Artic Fox » de mièrdasse© !). D’un autre côté, j’aime « rager » dans mes jeux, ça leur donne un côté « vivant » à ces personnages bêtes comme nos pieds… Sauf quand c’est la quinzième fois que vous refaite un passage à cause de l’IA.

Dans la vidéo ci-dessus, vous pouvez justement voir ce genre de passage rageant. Jouez y seul et vous comprendrez. Je pense qu’à 2 c’est plus évident quand même ^^’ Une énigme sympa au passage, non spoilé, j’vous ai coupé la la vidéo avant la solution 😉 !

Et la difficulté ?

Au niveau de la difficulté de jeu, elle est enfantine jusqu’au niveau 9. Après ça devient du pur Die & Retry ! Résultat, arrivé au niveau 13-14-15, j’en avais assez du jeu et j’avais hâte qu’il se termine. Le dernier niveau, quand à lui, je l’ai trouvé totalement dénué d’intérêt et de fun  (celui qui se joue de droite à gauche pour ne pas vous spoiler), tuant un peu le sentiment général lorsque l’on termine le jeu… C’est un peu dommage, j’ai l’impression que la difficulté des niveaux de fin a été augmentée pour rehausser la durée de vie, qui est de 2 à 3h de jeu seulement. Très juste pour un jeu vendu une quinzaine d’euros… Cependant, il faut ajouter à ce temps environ 1h de documentaires très intéressant, remontant la durée de vie de ce software (hé hé) à 4H. Ça nous donne du 3€50 de l’heure, cela reste correct non ?

La vidéo ci-dessus vous montre 3 minutes de gameplay capturées par votre serviteur SuzuKube ^^ !

Au final, difficile de noter ce jeu. D’un côté, sa durée de vie très courte (3h sans le documentaire), sa finition mauvaise par endroit, et ses graphismes pas au niveau de la Xbox One donnerait envie de passer à côté, mais son charme, sa poésie, ses couleurs, son univers et, paradoxalement, ses graphismes, dans le sens artistique et non technique du terme, donnent envie de s’y lancer. Ce jeu est une véritable déclaration d’amour pour les Inuits et leur univers si particulier, leur philosophie de vie proche de la nature, et tout cela vous est conté à travers ce jeu… Personnellement, j’ai passé 3 excellentes heures à travers ce jeu, et c’est un bonheur d’avoir découvert cette culture Inuit !

Un bon jeu, sans être exceptionnel.

Un bon jeu, sans être exceptionnel.

Points positifs

Points négatifs

Poétique, inspiré et original !Du tearing, quelques ralentissements…
Le documentaire fournit avec le jeu Certains passages frustrant à cause de l’IA
Les musiques et les effets sonores Le jeu peut se finir en 2h en rushant…
Gameplay agréable
Un jeu en coop local sur Xbox One !
Visitez notre boutique de jeux vidéo !

Share

Ecrit par

Gamer depuis 1984, je suis un grand passionné de jeux vidéos. J'adore particulièrement les jeux japonais et je suis le fier fondateur d'Otakugame.fr !

Sur la même thématique

3 commentaires

  1. Jeanouillz dit :

    Super ! Merci pour ton retour.
    Pas trop déçu de nous avoir écouté ?

  2. SuzuKube dit :

    Au contraire, je dois vous remercier pour cette découverte 😉

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.