Test : Robbie Swifthand and the Orb of Mysteries, du « Mario » à la Die & Retry pour la rentrée !
Test réalisé à partir d’une version commerciale fournie par Pixel Reign. Vidéo maison, captures d’écran éditeur.
Bon, je vous l’accorde : Je suis très en retard pour parler de rentrée, puisqu’on est déjà le 18 septembre ! Mais cela veut également dire que dans 2 jours sortira Robbie Swifthand and the Orb of Mysteries, un petit jeu de plateforme à la Mario que j’ai découvert à la Gamescom 2018, très hardcore et machiavélique ! Je pense que ceux qui ont joué à Super Mario Maker sur Nintendo Wii U ont déjà dû goûter à de tels délices sadiques, et doivent parfaitement comprendre ce que j’ai ressenti en jouant à ce jeu…
Un jeu de plateforme de plus ?
Oui, je ne vais pas vous le cacher, Robbie Swifthand reprend les codes des classiques de la plateforme. D’ailleurs, celui-ci se permet même de se moquer de certains aspect de ceux-ci, à commencer par sa narration, qui est… inexistante ! Et pour cause : notre héro, Robbie, n’est intéressé que par l’argent, et refuse d’écouter le but de sa quête ! Il sait juste qu’il y a un trésor à la clé, alors forcément… Il fonce !
Rappelant un peu Wario par son côté Anti-Héro, notre Robbie ne parle pas du tout, mais son visage est animé en temps réel, et ce, même durant les phases de gameplay. Cela nous donne un héro très « vivant ». Vous vous souvenez des yeux de Link dans Zelda Wind Waker ? Et bien c’est un peu la même chose ici (toutes proportions gardées), avec un Robbie qui regardera toujours les pièges qu’il devra déjouer !
Jump. Die. Try again.
Car les pièges, vous allez les voir et les revoir, car le level design de ce Robbie repose sur des mécaniques de Die & Retry qu’on peut retrouver, par exemple, dans un Super Meat Boy, dans un Donkey Kong Country (dans une moindre mesure, je vous l’accorde), ou, plus près de nous, dans les niveaux « sataniques » créés par les utilisateurs de Super Mario Maker ! Mais sachez que le jeu n’est jamais injuste : chacun de vos échec vous aidera à aller un peu plus loin dans le niveau, jusqu’au moment où vous le terminerez, avec ce sentiment d’avoir achevé quelque chose de grand qui parcourt votre corps…
D’ailleurs, pour terminer un niveau, c’est assez simple : vous devez trouver une sphère jaune (qui représente la clé du niveau), la jeter dans dans un vortex jaune (la serrure du niveau) ce qui déverouillera la sortie du niveau ! Chaque fois que vous réussissez un niveau, vous revenez à la carte principal qui vous permettra d’avancer dans ce monde, jusqu’à arriver au boss. Sachez que si un niveau est trop dur pour vous, vous pouvez toujours choisir un autre chemin pour terminer le chapitre, donnant au passage une « raison » de revenir sur le jeu une fois terminé, puisqu’il risque d’y avoir des niveaux que vous n’aurez pas encore parcouru 😉 !
J’veux jouer !
Manette en main, le jeu est très agréable à jouer grâce à un moteur physique agréable (et gérant correctement les collisions), mais également à sa maniabilité très simple : vous pouvez courir, sauter et vous accroupir. Oui, c’est tout… Sachant que si vous sautez après avoir été accroupi, votre personnage fera un super saut qui vous permettra d’atteindre des plateformes inaccessibles autrement ! Mais cela permet d’avoir un gameplay très dynamique et fun, il n’en faut vraiment pas plus pour s’amuser sur ce titre.
Graphiquement, le jeu est très propre et reste fluide en toute circonstances. Réalisé sous Unity, il est en réalité une combinaison de 2D et de 3D du plus bel effet. On pourrait pester contre le design souvent très (trop ?) classique des décors, mais cela n’enlève rien au charme du jeu, qui se rattrape via les animations de Robbie, comme je vous le disais, mais également son sound design léché et de qualité. Les musiques savent se faire discrètes tout en soulignant l’action, et c’est d’autant plus vrai dans les niveaux où l’on se fait courser par une roue géante, où elles apportent de l’oppression et du stress par leur simple présence !
Vendue 12€99 pour une centaine de niveaux (j’en ai dénombré 104), le jeu se veut généreux à ce niveau, sachant que chaque niveau a été conçu minutieusement par un level designer, et non généré de façon procédural. Sachant qu’en plus, ceux-ci sont disponibles en mode casual, hard (qui est le niveau normal du jeu) et insanity (je n’ai même pas osé testé ce mode), vous devriez avoir de quoi faire pour quelques heures de jeu !
Verdict
Avec Robbie Swifthand, mourir plus de 100 fois dans une partie devient un véritable plaisir (coupable) ! Si vous avez passé des heures sur Super Meat Boy, que vous adorez les niveaux « Castle » de Mario Bros sur NES, et que vous recherchez sur votre PC un petit jeu de plateforme sympathique à vous mettre sous la dent, jetez un oeil à ce Robbie Switfthand, qui pourrait être une belle surprise !
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