Je crois que je vais commencer la série animée du jeu !
Je crois que je vais commencer la série animée du jeu !

Test : The Caligula Effect Overdose sur Nintendo Switch, Persona es-tu là ?

Je crois que je vais commencer la série animée du jeu !
Je crois que je vais commencer la série animée du jeu !
Test réalisé à partir d'une version commerciale, fournie par Koch Media. Capture d'écran éditeur, vidéos maison et éditeur. 

FuRyu. Un développeur que je ne connaissais pas du tout, et pourtant, ils sont les responsable du JRPG « The Caligula Effect », sorti sur PS Vita en 2016 et qui a eu son petit effet ! Il faut dire que techniquement, le jeu était plutôt joli sur la console portable de Sony, et à défaut d’un Persona 5 (même s’il y avait un portage Persona 4 dessus) à se mettre sous la dent, il faut avouer que le jeu a eu un certain engouement… Et une communauté de fans s’est créée autour ^^ !

Bon, au moins, je ne vous spoil pas le début du jeu…

Des fans, des fans, oui mais des Panzani (titre sponsorisé)

Bon, je l’avoue, c’est un jeu que je ne connaissais que via ses (magnifiques) artworks – il faut dire que c’est avec ma PS Vita qu’Otakugame.fr a pris beaucoup d’ampleur, et je suis passé à côté de bien des titres… Du coup, lorsque Koch Media m’a proposé de tester le jeu, c’était l’occasion rêvée de rattraper mon retard !

Mu.
Mu ou Micro. BORDEL JE NE SAIS PLUS !

Et c’est bien entendu sur la version Switch que j’ai jeté mon dévolu, console que je trouve la plus adaptée à ce portage amélioré de ce « jeu PS Vita », ce qui me permettra de fermer un œil sur les graphismes assez sommaires du titre. Alors je ne vais pas y aller par 4 chemins, passé le classieux écran titre, on se retrouve face à un jeu qui est loin d’être impressionnant techniquement (pourtant, le moteur utilisé est Unreal Engine 4), et qui tourne en 30 fps. Il arrive même que le jeu ralentissent sous certaines conditions… Le jeu est en revanche beaucoup plus joli en mode portable, on sent bien qu’il a été conçu pour ce mode en priorité, faisant du titre une véritable version PS Vita+ ! Et pour le coup, les ralentissements me semblent curieusement au abonnés absents contrairement au mode docké ^^. Mais rassurez-vous : C’est un JRPG et pas un Beat’em’all, au final, cela n’a donc aucune incidence sur le titre.
J’aurais tout de même aimé des temps de chargements un peu moins long pour compenser le manque d’ambition technique, même si cela reste supportable. Mention spéciale aux séquences en « animé », dans la plus pure tradition japonaise, qui est, pour le coup, un régal pour les yeux ^^ !

Voilà, j’ai expédié la partie visuelle du jeu pour me concentrer sur l’essentiel : Qu’est-ce qui plait autant aux fans de ce titre ?

Et bien je pense que c’est l’ambiance. On y retrouve les thèmes de Sword Art Online (ou de Matrix en occident), avec ces fameux monde virtuels dans lequel sont plongés des humains pour y fuir leur quotidien… Ici, ce monde s’appelle « Mobius« , et on y accède via le Catharsis Effect. Son créateur est une idole virtuelle (comme un Vocaloïd ou une Hatsune-Miku-like si vous préféré) prénommée « μ » qu’il faut appeler « Mu » et pas « Micro » comme j’adore le faire (et un jour, elle me tuera pour cela). Elle envoûte tout le monde de sa mélodieuse voix, et est adulée par le monde entier ^^ ! Tout semblait si parfait jusqu’à ce que vous vous rendiez compte que certains de vos camarades ont des comportements étranges, comme s’ils étaient corrompus… Peut-être que « μ » a d’autres intérêts que le bien être des occupant de Mobius… Je vous laisse découvrir le reste de l’histoire par vous même, car c’est bien là tout l’intérêt du titre 🙂 !

Est-ce que je t’aime? J’sais pas si je t’aime

Si la partie technique est « ok », au niveau du charadesign, c’est du 50/50. Autant les protagonistes principaux du jeu sont juste superbes, que ce soit au niveau du le Go-Home (Ur Drunk) club ou des antagonistes du « Ostinato Muscians », autant au niveau des personnages secondaires, c’est plutôt la cata… On dirait Star Wars l’Attaque des clones :/ !

On est les gentils.

Et pour cause, il y a 500 personnages secondaires ! Oui, 500… Le jeu vous propose d’ailleurs tout un système de sociabilisation, avec la possibilité de vous lier à chacun d’entres eux (!) à travers votre aventure ! Et attention : Chacun de ces 500 PNJ peuvent entrer dans votre équipe et combattre à vos côté (si si) et la plupart ont des compétences uniques (j’ai envie de les comparer à des Pokémon, mais je vais là encore me faire tuer) ! Mieux encore, chacun possède sa petite histoire, ce qui nous fait 500 quêtes « secondaires » inclues au jeu ^^ ! C’est un aspect qui, de mon côté, m’a laissé plutôt de marbre (bah oui, ils se ressemblent tous, et je ne suis pas très fan des quêtes secondaires de façon générale), mais je sais que ça plaira à certains 😉 ! En fait, le jeu est très bavard. Il y a énormément de texte à lire pour suivre l’aventure, et ce ne serait pas un soucis si le jeu n’était pas entièrement traduit en anglais. C’est, je pense, ce point qui m’a fait passer à côté de tout l’aspect « social » du jeu, d’autant plus que cela n’a pas eu, au final, une influence majeure sur mon aventure.

Je ne blague pas. Il y a bien 500 PNJ intéractifs dans ce jeu !
Je ne blague pas. Il y a plus de 500 PNJ interactifs dans ce jeu !

Le système de combat, lui, mettra tout le monde d’accord. Se basant sur une variante de l’ATB, les combats se font au tour à tour, mais ont la particularité de pouvoir être prévisualisés avant de valider votre action ! Vous pouvez même faire des combos en gérant correctement vos timing, ajustable de façon très précis. Par exemple, vous pouvez lever un adversaire en l’air avant de demander à votre coéquipier de lui tirer avec une attaque spéciale qui ne fonctionne que sur les adversaires en l’air ^^ ! mais attention : il arrive que le plan ne se déroule pas comme dans la prévisualisation ! Et cet élément qui rend les combats si palpitant, nous obligeant à nous fier à notre instinct et pas uniquement à ce que la console semble avoir calculé pour nous. C’est un système qui apporte beaucoup de dynamisme au concept des combats au tour à tour, tout en ne cédant pas au côté bourrin des ARPG (enfin pas tous, mais ne mentons pas : qui n’a jamais bourriné la touche d’attaque dans un Zelda ?). Notez que le jeu se fait un malin plaisir à vous forcer à donner des rôles à chacun de vos protagonistes, avec des openers pour les combos, des soigneurs qui joueront le role de Mercy d’Overwatch, et des DPS qui défonceront tout sur leur passage !

On est les méchants

La PS Vita ? Oui, je l’ai eu. Sans Caligula…

Alors attention : Je n’ai pas joué à la version PS Vita du jeu. Je sais juste qu’il y a de nouvelles fins, mais je ne saurais vous dire lesquels sont différentes de la version PS Vita du jeu. Je sais également qu’il n’était pas possible de sélectionner un protagoniste féminin dans l’épisode original, chose désormais possible (et tout le monde me demande pourquoi je joue avec des femmes dans mes jeux, et la raison est simple : quitte à mater un cul pendant 20h de jeu, autant que ce soit celui rondelet d’une waifu. OUI MESSIEURS & MESDAMES JE SUIS UN OTAKU PERVERS :-p), et qu’en plus, ça modifie légèrement votre aventure, puisque certains passage ne seront ouverts qu’aux femmes (et oui !) ^^.

J’kiffe la musique. Sans octogone.

Evidemment, pour un jeu traitant des idoles virtuelles, on ne pouvait pas passer à côté de nombreuses musiques dignes de celles de Vocaloid ! Pour les connaisseurs, on retrouve dans la bande son des grands noms de Vocaloid, avec cosMo@Bousou P, OSTER project et CyoucyoP en tête de liste ^^ ! Et ce niveau, le jeu ne déçoit pas, avec une OST sublime, même s’il arrive que certaines prennent complètement la tête (coucou la musique de l’école) et deviennent vite répétitives quand on reste trop longtemps à traîner dans un Donjon. Donjon qui, d’ailleurs, ont tendance à être beaucoup trop linéaires, ce qui apporte une certaine lassitude (et facilité ?) à cette aventure…

Ma petite équipe au complet ^^ ! Enfin… Parait que y’a 524 persos jouables.

Verdict

Je sais que beaucoup me trouveront sévère, mais ce Caligula Effect Overdose m’a laissé en demi-teinte. Si j’ai adoré son univers et ses musiques de folie, je dois avouer que j’ai eu du mal à m’attacher à cet univers. Entre les donjons pas super intéressant, les PNJ (trop ?) nombreux, et la multitude de dialogue en anglais, j’ai eu du mal à rester accroché au jeu, malgré une intrigue principale palpitante. C’est un jeu difficile à conseiller à un néophyte – mais comme à l’époque de la PS Vita, il saura tout de même combler le vide d’un « Persona » sur la Nintendo Switch. Vous aurez de quoi passer un (long) bon moment 😉 !

Classe B
Un bon jeu, sans être exceptionnel.

J’ai aimé

  • Le système de combat est un petit bijoux
  • Le charadesign soigné des principaux protagonistes.
  • L’OST du jeu, juste fabuleuse !
  • L’histoire, pour peu qu’on s’y plonge, et l’univers attachant
  • Les séquences animées, sublimes
  • Très agréable à parcourir en mode portable
  • La durée de vie exceptionnelle, avec les 500 quêtes.

J’ai détesté

  • Graphiquement pas ouf… Surtout en mode dock…
  • Quelques ralentissements
  • Entièrement en anglais avec des kilomètres de texte
  • 500 protagonistes pas très attachants.
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Ecrit par

Gamer depuis 1984, je suis un grand passionné de jeux vidéos. J'adore particulièrement les jeux japonais et je suis le fier fondateur d'Otakugame.fr !

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