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Test : Monark sur Nintendo Switch, le tactical RPG japonais pur et dur !

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Test réalisé à partir d'une version Nintendo Switch, fournie par l'éditeur. Vidéos maison, capture d'écran éditeur. Environ une dizaine d'heures de jeu, dont certaines sur la démo PS4.

Ah Monark… Le dernier-né des RPG du studio qui a réalisé les Persona et les Shin Megami Tensei, j’ai nommé Atlus !

Edito : le jeu est réalisé par des ANCIENS de chez Atlus, via le studio de développement FuRyu Corporation (フリュー株式会社), déjà responsable de The Caligula Effect et de The Alliance Alive. Merci à Zekk de m’avoir remonté cette erreur !

Vous comprendrez que dès lors, les attentes sont immenses, puisqu’on retrouve quand même des grands noms du RPG japonais derrière ce titre, avec par exemple Ryutaro Ito (Shin Megami Tensei) et Tsukasa Masuko (The Caligula Effect)… On a vu pire comme casting ! Mais, manette en main, ça donne quoi ?

Ça parle de quoi ?

Monark, c’est l’histoire d’un lycéen qui intègre l’académie Shin Mikado. Vous commencez d’ailleurs par définir votre personnage par ses traits de caractères (à travers une série de questions sur les 7 péchés capitaux) avant de vous lancer dans l’aventure !

Un mystérieux brouillard a envahi l’école, faisant certains élèves sombrer dans la folie. Dans le même temps, on se retrouve propulsé via notre smartphone dans un monde parallèle rempli de démons. On signera un pacte avec l’un d’entre eux (un monark), pour réussir à s’échapper de ce monde et retourner à l’université… avant de se rendre compte que, bien entendu, le brouillard est lé à ce monde parallèle ! Je n’en dirais pas plus, puisque le plus gros intérêt du jeu réside dans son intrigue, mais notez bien que l’aventure évoluera selon les liens que vous créerez avec les autres personnages du jeu, qui est d’ailleurs extrêmement bavard.

Malheureusement, l’histoire est contée à travers de très nombreuses lignes de dialogue (mais uniquement traduites en anglais), avec des dessins des personnages figés et quelques cinématiques loin d’être passionnantes. Personnellement, il m’a été difficile de m’accrocher au jeu pour y parcourir mon aventure, j’aurais aimé quelque chose plus proche d’un Shin Megami Tensei V. Et ce ne sont pas les graphismes qui aideront – c’est très juste, même pour de la Nintendo Switch, et les décors deviennent vite répétitifs…

Et côté gameplay, ça donne quoi tout cela ?

Si côté graphismes, c’est loin d’être une réussite, côté jouabilité… c’est mitigé. Les phases d’exploration sont très classiques avec des personnages rigides et côté combat, on a droit à du tour à tour avec des déplacements en temps réel dans des arènes fermées ^^ ! Grosse particularité, vous avez une jauge de folie, qui se remplit lorsque vous vous promenez dans le brouillard, ou si vous outrepassez vos capacités en combat (par exemple, en frappant 2 fois durant le même tour). Si votre barre MAD atteint les 100%, c’est le game over ! D’ailleurs, les combats se basent sur un principe proche des jeux d’échecs… Si votre personnage principal meurt (le roi), c’est le game over ! Et comme aux échecs, chaque personnage à ses propres types de mouvements et d’attaques (latéral, en ligne, aire de dégâts), ce qui apporte un côté stratégique passionnant au titre. Notez que vous pouvez également recruter des démons, et les utiliser tels des Pokémon dans vos combats ^^ !

Et même si j’avoue que les combats sont captivants (mais difficiles et nécessitant une bonne préparation), avec un aspect stratégique poussé, les phases d’explorations, servant à trouver un téléphone pour aller dans ce monde parallèle et justement avoir accès à ces combats, sont elles pas très intéressantes… avec parfois des énigmes assez bizarres qui risquent de bloquer votre progression.

Verdict

Monark représente un genre, le tactical RPG, trop peu représenté sur nos consoles. Si les combats sont prenants d’un point de vue stratégique, les phases d’explorations, ennuyantes, cassent le rythme et rendent l’aventure assez… monotone. Ajoutez à cela un jeu entièrement en anglais, avec des protagonistes extrêmement bavard, et vous obtenez un jeu que je n’ai pas eu, je l’avoue, le courage de terminer. Cela reste tout de même un titre à mettre entre les mains des fans de JRPG Tactique pouvant lire l’anglais (ou le japonais), ne serait-ce que pour son histoire qui vous fera vous questionner sur vous-même !

Notation Classe C
Un jeu honnête, sans plus.

J’ai aimé

  • Le système de combat, intéressant
  • Les thématiques abordées

J’ai détesté

  • Vraiment très bavard…
  • Pas de VOSTFR
  • Les phases d’explorations pas très agréables
  • Très répétitif