Kick, mon bilan, après 1 an sur la plateforme !

Mon expérience sur Kick !
Mon expérience sur Kick !

Le monde du streaming en direct est en constante évolution, et la plateforme Kick n’est pas une exception. Après un an d’activité sur cette plateforme, il est naturel pour moi de me poser des questions sur mon avenir sur Kick.

De mon côté, après 1 an sur Kick, je me pose la question si je dois continuer ou non sur cette plateforme. Je n’atteins qu’un à deux spectateur en moyenne, avec le sentiment de monopoliser la bande passante de la plateforme pour pas grand chose au final…

Mes stats sur Kick sont terrifiantes.
Mes stats sur Kick sont terrifiantes.

Si au début, j’ai eu beaucoup de soutien de mes communautés Twitch et Kick, celui-ci s’est rapidement essoufflé. Alors que je pensais gagner en popularité sur la plateforme elle même, je me suis heurté à la dure réalité… Après avoir passé le cap des 100 abonnés en quelques semaines, et ayant un peu moins fait le forcing pour demander de me suivre sur Kick, je me suis rendu compte que l’engagement sur la plateforme était plutôt faible, en tous cas sur ma chaîne. Et ce, malgré l’ajout de mes emotes, mais également de la monétisation, qui m’a d’ailleurs permis de gagner mes premiers euros sur la plateforme. Et à ce niveau là, je ne vais pas mentir : avoir un 95/5 sur les abonnements, ça fait toute la différence !

J’ai également assez régulièrement des viewers qui viennent uniquement pour faire des échanges de follow, ou, plus dérangeant, des graphistes souhaitant proposer leurs services. Je ne vais même pas parler des bots, très présent sur la plateforme, et visiblement couramment utilisés pour générer des vues fantômes…

Pour les « OG » de la plateforme, ceux qui ont rejoint Kick dès ses débuts en octobre 2022 et qui ont construit leur audience au fil du temps, conserver son audience est le nerf de la guerre. Mais lorsque l’on est arrivé tard sur la plateforme, il est très compliqué de se faire sa place sur la plateforme et de gagner des followers. Cela soulève des questions sur les stratégies de croissance et d’engagement à long terme sur Kick. D’autant plus que je commence à avoir des doutes sur l’avenir de Kick en France…

Il est plus simple de croître sur Twitch que sur Kick.
Il est plus simple de croître sur Twitch que sur Kick.

La structure économique de Kick est intrigante, avec 95% des revenus générés qui sont reversés aux créateurs. Cela représente une part bien plus importante que celle offerte par d’autres plateformes de streaming, où la répartition des revenus peut être beaucoup moins favorable aux créateurs. Cependant, cette générosité soulève des questions légitimes quant à la viabilité financière de Kick. Comment une plateforme peut-elle se maintenir en ne prélevant que 5% des revenus ? La réponse réside dans la structure corporative et les stratégies de financement de Kick. La société mère, Easygo Entertainment Pty Ltd, est partiellement détenue par Ashwood Holdings Pty Ltd, avec une participation d’un tiers, tandis que les deux tiers restants appartiennent à Bijan Tehrani, co-fondateur de Stake.com. Cette association avec Stake.com, bien que non directe, suggère des synergies financières qui pourraient soutenir le modèle de Kick.

Au final, je ne regrette pas mon aventure Kick. Simplement, de mon côté, je pense me simplifier mes streams en ne streamant plus sur cette plateforme, me permettant de me concentrer sur Twitch. D’ailleurs, l’arrivée de Kick a fait du bien au paysage du streaming, car Kick a été fondé en tant que concurrent de Twitch, avec une politique de modération plus souple et une part plus importante des revenus pour les streamers, ce qui a, paradoxalement, fait évolué Twitch au niveau de sa modération et de sa tolérance vis à vis des streamers. Finalement, on a tous été gagnant de l’arrivée de Kick, d’une façon… comme d’une autre !

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