Death Stranding arrive le 8 novembre prochain ! Et si vous vous demandez si il faut l’acheter ou non, visiblement, la réponse est… Oui ! Regardez-moi un peu ce résumé des tests français du jeu :
- CNPlay : 10/10
- Ne vous posez pas la question de savoir si vous êtes prêts pour Death Stranding, car personne ne l’est. Demandez-vous simplement si vous êtes un battant, si chaque victoire doit d’abord passer par un long chemin de croix. Tentez de savoir si vous êtes assez ouverts d’esprit pour analyser une métaphore ou le fond d’une histoire torturée. Il y a beaucoup de chance pour que vous ne compreniez pas (ou même jamais) cette œuvre, Hideo Kojima lui-même ne la comprend pas, et pourtant il l’a créée…
- Gameblog : 8/10
- Avant d’être le premier jeu de Kojima Productions, une oeuvre baroque au possible ou même un objet de débats éternels sur la personne de son créateur, Death Stranding est d’abord un jeu bourré d’idées, souvent judicieuses. En nous plaçant dans les bottes usées d’un porteur solitaire chargé de relier entre eux les survivants d’un monde en perdition, Hideo Kojima nous invite à explorer un monde dense, riche de découvertes et de situations sans cesse renouvelées, qui dévoile toute sa portée passée une première partie très sage. En obligeant naturellement les joueurs à collaborer intelligemment sans pour autant jamais se rencontrer en cours de partie, Death Stranding invente ses propres règles, et innove, grâce à un level design solide et une technique irréprochable. Mais pour goûter à l’ivresse d’une aventure pas comme les autres, il faudra composer avec de véritables longueurs, une mise en scène parfois tire-larmes pour rien, et une intrigue qui ne cesse de s’enfoncer dans une épaisse mélasse, quitte basculer sans retenue dans le ridicule. Mais une fois les tunnels narratifs et les accrocs de maniabilité digérés, il reste là un immense bac à sable toujours plaisant à découvrir, qui invite constamment à partir explorer le monde pour simplement avoir connaissance de ce qui peut bien se cacher un peu plus loin. À moins de pester face à sa dimension contemplative et son rythme résolument posé, il y a fort à parier que les joueurs de Death Stranding garderont un souvenir particulier de ce périple coast to coast d’un nouveau genre.
- Gamekult : 9/10
- Death Stranding est un jeu rare, une oeuvre qui ne ressemble à aucune autre. Parce qu’il a le courage d’avoir une vision et de la respecter jusqu’au bout, parce qu’il est encore trop exceptionnel de voir les moyens du triple-A au service d’une identité si particulière. Alors oui, le dernier né de Kojima Productions ne fait aucun compromis : ni sur son univers, ni sur sa proposition, ni sur son message. Et ce faisant, il prend le risque de laisser certains joueurs sur le carreau. Mais c’est justement cette approche absolue qui en fait un objet vidéoludique unique et brillant. Nouvelle leçon de mise en scène et d’écriture de la part du créateur de Metal Gear, Death Stranding est un voyage marquant à plus d’un titre. Une machine à souvenirs.
- Gamekyo : 8.5/10
- Celui qui fut peut-être le jeu le plus attendu de Tannée sera loin d’être celui qui fera l’unanimité. Car Death Stranding ne peut que diviser, même au cœur de la communauté des fans de Kojima. Bien sûr, on y retrouvera quelques fondamentaux du créateur, comme un vrai sens du détail, un gameplay poussé dans son genre, un quatrième mur qui se prend quelques coups, des messages cachés et un art dans la mise en scène, la narration, le travail dans les cinématiques et un casting dont les représentants ont tous quelque chose à raconter.
Mais à coté de cela, il y a des défauts, justifiables dans certains cas si Ton veut être bienveillant, mais juste impardonnables dans d’autres, surtout lorsqu’on parle d’un jeu Kojima (les boss quoi !). On n’en parlera pas comme du nouveau MGS1 (ou 2), mais au moins comme d’un grand jeu, qui a eu l’audace de faire quelque chose de différent face à la grande majorité des AAA du marché, et l’indécence de réussir à nous tenir à la manette plus de 40 heures avec comme base de la livraison de colis. Croyez bien que j’ai toujours du mal à croire en cet exploit.
- Celui qui fut peut-être le jeu le plus attendu de Tannée sera loin d’être celui qui fera l’unanimité. Car Death Stranding ne peut que diviser, même au cœur de la communauté des fans de Kojima. Bien sûr, on y retrouvera quelques fondamentaux du créateur, comme un vrai sens du détail, un gameplay poussé dans son genre, un quatrième mur qui se prend quelques coups, des messages cachés et un art dans la mise en scène, la narration, le travail dans les cinématiques et un casting dont les représentants ont tous quelque chose à raconter.
- Gamergen : 19/20
- La direction artistique, l’histoire, les personnages et l’univers décalé voilent les imperfections pour laisser place à une œuvre vidéoludique captivante. Une fois achevé, nous avons ce besoin d’y retourner pour découvrir les petits secrets éparpillés à droite, à gauche. Le Death Stranding s’empare de nous, notre corps vibre, le cerveau reste connecté. Nous avons là un incontournable à ne pas louper, sans l’ombre d’un doute.
- Gamersyde : –
- Death Stranding est peut-être la dernière exclusivité chez Sony de cette année, mais ses arguments ne semblent pas forcément à même de séduire une frange de joueurs aussi large qu’avec des titres comme Uncharted ou God of War. Moins porté sur l’action qu’eux sans pour autant s’en passer totalement, Death Stranding ose mettre l’accent sur l’exploration et les longs trajets, tout en s’appuyant sur un univers original et travaillé. Si tout le monde n’adhèrera pas forcément à une telle formule, force est de constater qu’elle fonctionne particulièrement bien avec les joueurs comme nous, qui apprécient les voyages virtuels, la beauté des paysages et les intrigues bien menées. C’est bien simple, à chaque fois que nous avons dû interrompre notre partie ce fut un réel crève-cœur. L’univers est tellement singulier, l’immersion tellement réussie, que même les quelques longueurs dont souffre un peu le jeu ne nous ont pas gênés outre mesure. Death Stranding sera très certainement un jeu clivant de par son approche un peu différente de la masse des jeux d’action-aventure actuels, mais pour tout amateur de science-fiction, il méritera sa place dans la liste des exclusivités majeures de la console de Sony, quand bien même il vient d’être confirmé sur PC pour l’été prochain. Au bout du compte, ce premier projet en totale indépendance d’Hideo Kojima ne devrait laisser personne indifférent, mais comme toutes les œuvres affirmées, il ne pourra certainement pas plaire à tout le monde. Certains y verront là un paradoxe avec le propos du jeu, nous préférons y voir le signe d’une qualité qui manque à de nombreux jeux actuels : une très forte personnalité.
- Jeuxactu : 18/20
- Death Stranding est donc loin d’être irréprochable et, pour tout vous dire, de nombreux chapitres ont carrément commencé à nous taper sur le système…
- Jeuxvideo.com : 19/20
- Death Stranding est une invitation au voyage dont on ressort marqué par une expérience aussi maline qu’atypique. L’univers du jeu, que l’on prend plaisir à découvrir en solitaire et, plus tard, avec d’autres joueurs, offre un terrain escarpé aux panoramas saisissants. On l’affronte, on le parcourt, on le dompte, en progressant à notre rythme, planifiant des routes que d’autres emprunteront. Pour cette audace et ce concept, Death Stranding prouve que tout n’a pas encore été fait. Et si, en plus, le récit y est passionnant et incroyablement bien incarné par des acteurs à la prestance remarquable… Pourquoi s’en priver ? Un chef d’oeuvre, tout simplement…
- Jeuxvideo-live : 19/20
- Aussi sublime dans la forme que dans le fond, Death Stranding est bien l’un des plus grands jeux de cette génération. Singulier et radical dans sa proposition, il offre un autre regard, une autre alternative à ce que l’on peut voir d’habitude. Un titre avec ses forces et ses faiblesses, mais qui a une vision, celle de son auteur qui la défend jusqu’au bout. C’est tout ce que l’on était venu chercher, en croisant les doigts pour que l’aura de son développeur ne se soit pas envolée et ce n’est heureusement pas le cas.
- JVFrance : 9/10
- Quelle claque ! Death Stranding avait de quoi laisser dubitatif sur le papier et pourtant, Hideo Kojima est bien parvenu à créer un genre à part entière dans lequel il a insufflé tout le génie et le savoir faire qu’on lui connait. Dès les premiers instants de jeu, la mise en scène et l’écriture propulsent le joueur dans un univers ou rien n’est épargné, pas même celui qui tient la manette. On tremble, on frissonne, on y voit de l’espoir, parfois on sourit, on s’y sent souvent seul mais dans un sens on ne l’est pas vraiment. C’est un véritable melting pot d’émotions dans un enrobage certes compliqué à assimiler, mais largement à la hauteur de l’effort qu’il demande, si ce n’est plus. Dans l’état actuel des choses, Death Stranding est le jeu de l’année et sans aucun doute l’un des jeux de cette génération.
- Millenium : 98/100
- Arrivé au bout de l’aventure Death Stranding après près de 60 heures de jeu, difficile de ne pas être convaincu que cette fois, ça y est, une nouvelle étape a été franchie pour notre média favori. Difficile également de ne pas y voir l’aboutissement du travail d’Hideo Kojima, avec un titre qui fusionne gameplay, scénario et mise en scène dans un univers cohérent rempli de références vidéoludiques et cinématographiques. Véritable lettre d’amour au jeu vidéo et à ceux qui le pratiquent, DS est un jeu total, parfois maladroit certes, mais qui n’a pas manqué de nous marquer au fer rouge. Une œuvre unique et qui ne nous a surement pas encore révélé tous ses secrets ; nous n’avons désormais qu’une hâte : en débattre, avec tous ceux qui auront la bonne idée d’en faire l’expérience.
- N-Gamz : 20/20
- Quand Hideo Kojima se libère de toutes les contraintes créatives que lui imposait Konami et vole de ses propres ailes… cela nous donne Death Stranding, un jeu qui prouve tout le génie du Maître et sa volonté de nous proposer des jeux différents des standards actuels, des titres qui ont la capacité de marquer le gamer à vie. Avec sa réalisation digne des plus grands films hollywoodiens, sa bande-son VF envoûtante, son scénario aussi profond que propice à la réflexion et son gameplay qui se densifie sans cesse, sans jamais lasser, au fil des quinze épisodes que comptent le jeu, Death Stranding offre une quarantaine d’heures de pur plaisir vidéoludique comme on en a rarement connu ! C’est simple : vous n’aurez JAMAIS envie de lâcher votre DualShock 4 ! Un soft qui invente à lui seul un nouveau genre, le Strand System, qui vous pousse à aider votre prochain et que l’on espère voir reproduire dans les futurs œuvres de Kojima ! Allez, ne mâchons pas nos mots : Death Stranding est LE jeu de l’année, point !
Julien Chièze :
« Death Stranding est définitivement, à date, la proposition la plus interessante, la plus renouvelée du jeu vidéo cette année, et en cela […] il m’a fasciné ! »
Comme vous pouvez le voir, les tests français sont vraiment enthousiastes… Et pourtant, de l’autre côté de l’Atlantique, les critiques sont un peu moins glorieuses, sans que l’on ne pointe non plus un mauvaise jeu :
- IGN : 6,8 / 10
- VideoGamer : 8 / 10
- Hardcore Gamer : 3,5 / 5
- VG247 : 3 / 5
- Trusted Reviews : 5 / 5
- GameSpot : 9 /10
- Game Revolution : 5 / 5
- Shacknews : 9 / 10
- Push Square : 10 / 10
- Game Informer : 7 / 10
- TheSixthAxis : 10 / 10
- GamesRadar+ : 3,5 / 5
- Screen Rant : 5 / 5
- EGM : 5 / 5
- Destructoid : 8 / 10
Pour finir, techniquement le jeu est vraiment impressionnant, d’ailleurs Digital Foundry s’est essayé à décortiquer le jeu 🙂 !
Du coup… Ma principale question est : dois-je maintenir ma précommande du jeu dans son édition collector ? Je pense que la réponse est oui… Tellement ce jeu fascine par son côté « étrange » !