Avec son architecture de console Next-Gen, très proche de celle de la Xbox Series S (ce sont toutes les deux des consoles tournant avec un processeur Zen 2 de AMD associé à un GPU RDNA 2, capable de Ray Tracing par exemple), la Steam Deck semble, sur le papier, taillée pour les jeux Next-Gen ! Quand on la compare à la Xbox Series S, c’est même une évidence :
- Processeur 4 Cœurs contre 8 Cœurs sur la Series S.
- Son CPU va de 2.4 Ghz à 3.5 Ghz, celui de la Series S est fixe à 3.6 Ghz.
- Son GPU va de 1 Ghz à 1.6 Ghz, celui de la Series S est fiché à 1.5 Ghz
- Attention, la puissance reste moindre, on parle de 1.6 Tflops contre 4 Tflops pour la Steam Deck Machine
- Mais on cible du 800p (voire du 720p), quand on cible du 1440p sur Xbox Series S (et de la 4K sur Xbox Series X)
- Enfin elle embarque 16Go de Ram, contre 10Go pour la Series S. C’est encourageant pour le futur.
- Au passage, pour moi, c’est le défaut d’architecture de la Series S, avec 12 Go de ram minimum aurait été bien plus confortable, notamment pour les patchs One X.
Rappelons que la Series S a un NVMe de 512GB, contre 256GB pour la version à 549 € du Steam Deck (ou 64GB en eMMC NAND, un peu comme la mémoire de la Switch OLED). La console n’est pas comparable à une Switch en terme de puissance, on est carrément dans une autre dimension, une console qui est basée sur la même architecture que les Xbox Series et la PS5 !
La console est fournie avec SteamOS, basé sur du Linux, et Proton permet de faire fonctionner de nombreux jeux – Digital Foundry dit qu’il y a cependant un impact sur les performances par rapport aux même jeux tournant nativement sous Windows, qui sera à mesurer.
Digital Foundry reprend l’exemple de la Nintendo Switch et de la Xbox Series S, où les développeurs ont accès au low level API pour sortir le meilleur de la console. Dans le cas de la Steam Deck, il s’agit d’un PC, donc l’approche d’optimisation risque d’être différente. Cependant, des technologies utilisées sur la Switch (comme le TAA) pourront être appliqués à ce « PC-Console », et plus que jamais, c’est l’optimisation des jeux PC pour les petites configs qui influera grandement sur la façon dont les futurs jeux tourneront sur cette machine.
À vrai dire, Digital Foundry est plus soucieux sur l’ergonomie et l’autonomie de la machine, que sur sa capacité à faire tourner des jeux AAA, puisqu’on peut déjà faire tourner Crisis sur Switch et The Witcher III également ! Quand on veut, on peut…