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Test : Shining Resonance Refrain sur Switch, un RPG japonais à ne pas manquer ?

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Test réalisé à partir d’une version commerciale, fournie par Koch Media. Vidéos maison, captures d’écran éditeur et maison.

RPG assez méconnu en Europe, Shining Resonance est une série conçue par Media Vision et éditée par SEGA ! Sortie en décembre 2014 sur PS3, le jeu est de retour dans cette version remastérisée sur PS4, Xbox One, PC et sur Nintendo Switch ! Et un peu comme tout le monde, je me demandais si le jeu n’avait pas trop mal vieilli, et surtout s’il tournait correctement sur Nintendo Switch… Et je dois avouer que ce titre m’a surpris à bien des égards !

Ah… Cette sublime Kirika <3 !

Sortant tout simplement demain, le 10 juillet prochain, j’ai eu la chance d’y jouer une semaine avant sa sortie grâce à Koch Media ! L’occasion d’aller plus loins que la démo du jeu, et d’ailleurs de confirmer, petite déception, que le jeu reste sous-titré en anglais… Dommage, quand à côté YS VIII, également édité par Koch Media, a lui droit à des sous-titres en français ! Cependant, les dialogues restent suffisamment simple pour être compris avec un anglais basique… Ouf !

C'est honteux ! J'ai trouvé une poule super joufflue et je peux même pas la shooter !

C’est honteux ! J’ai trouvé une poule super joufflue et je peux même pas la shooter !

Shining Resonance débute sur les terres sacrées de Alfheim. Il s’agit d’un pays qui a connu la terreur des Dragons autrefois, mais ceux-ci se sont éteint quelques dizaines d’années avant le début de notre aventure… Celle-ci commence avec Sonia, qui a pour mission de libérer de la prison de  l’Empire de Lombardie un des leurs : Yuma Ilvern ! Tout deux issus du Royaume d’Astorie,  en guerre contre notre fameux empire, ils découvrent rapidement un terrible secret : Il reste encore des dragons à Alfheim ! Et notamment Koryu Irvan, le dragon lumineux ! Evidemment, l’armée impériale de Lombardie voudra capturer ce dragon à tout prix pour gagner la guerre, et c’est là qu’intervient notre héroïne, Kirika Towa Alma, qui sauve alors ce fameux dragon, ce qui l’embarque dans une histoire pour laquelle elle n’était pas encore prête ^^ ! C’est d’ailleurs cette partie de l’histoire que vous pouvez découvrir dans la démo du jeu !

Même si l’histoire du jeu reste banale et classique, les traits des personnages, eux, sont très développés, bien qu’un peu caricaturaux ! Vous devriez forcément trouver votre bonheur entre Excela, la commandante des dragons à l’armée impériale, Joachim le scientifique qui adore torturer tous ceux qu’il croise ou Zest Graham un mec totalement chelou qui ne rêve que devenir le mec le plus puissant du monde… Il me rappelle un peu Itona dans la série Assassination Classroom 🙂 !

C’est joli ?

Graphiquement, le jeu est assez similaire à la version PS3. Mon premier ressenti est que le jeu reste fluide dans la plupart des situations, les ralentissements ayant été très rares sur ma partie. A y regarder de plus près, on est sur un solide 30 fps, et contrairement à la version PS3 qui tourne en 720p, on est ici sur du 1080p, comme sur la version PS4 ! Du coup, on a un jeu plus fin que sur Playstation 3, mais pour les puristes qui ne veulent faire aucun compromis, il faudra se tourner vers la version PS4 du jeu, en 60 fps. En tous cas, le framerate n’a jamais été un soucis de mon côté (je joue à YS VIII  dans les même conditions, et j’avais l’habitude de jouer sur PS Vita) ! Et avec les temps de chargement entre les zones restent inférieures à 2 secondes, ce qui rend cette version du jeu très agréable.

Globalement, le jeu est plutôt joli, surtout en mode portable où le jeu devient tout simplement sublime sur le petit écran 7″ de la Switch. Le charadesign est remarquable, et je suis sûr que les amateurs de mangas et d’animés japonais apprécieront les différents personnages du jeu à leur juste valeur ! Personnellement, ma préférée reste Kirika, mais je pense que ça n’étonnera personne ici… En ville, un petit effet de « bloom » de de « blur » du plus bel effet viendra flouter les décors au loin.

Un action RPG de plus ?

Dans notre ère moderne, les RPG au tour à tour n’ayant plus trop la côté, ce sont principalement des Action RPG qui sont proposés, avec des combats en temps réel ! C’est justement ici le cas, avec un système proche de ce que l’on peut trouver dans un Tales Of :

  • On peut échapper à un combat en courant hors de la zone de combat,
  • Y vous permet de créer une barrière pour parer les coups,
  • B permet de faire un dash qui peut servir à esquiver les ennemis,
  • X permet de donner des coups ‘lourds’ basique,
  • A permet de donner des coups ‘légers’ basiques,
  • L permet d’utiliser ses capacités spéciales. Vous pouvez en équiper jusqu’à 4.
  • Appuyer sur L+R simultanément vous transformera en dragon, mais cela consommera vos points de magie continuellement.
  • R permet d’activer le B.A.N.D System, avec des musiques qui vous octroyeront des boost de statistiques.
  • ZR permet de verrouiller un ennemi pour mieux l’attaquer,

En dehors des combats, notez que le bouton B permet de courir et que ZL permet d’ajuster le zoom de la caméra. Le stick droit permet, comme d’habitude, de contrôler la caméra ! Bref, vous l’aurez bien compris, le jeu est plutôt classique au niveau de ses contrôles, mais pas pour autant inintéressant ! Entre la forme Dragon, permettant d’infliger de gros dégâts au prix d’une mobilité réduite, et le système de musiques permettant de booster vos stats, vous devriez trouver de quoi dynamiser vos combats !

Bing ! Dans tes dents le premier boss !

Bing ! Dans tes dents le premier boss !

De mon côté, j’ai directement joué en mode « Original », car je n’ai jamais joué à cette série auparavant. Visiblement, le mode « Refrain » nous apporte 2 nouveaux personnages : Jenius et Excella ! Ces personnages étaient déjà disponible sur PS3, mais il fallait auparavant terminer le jeu pour les débloquer… De même pour les costumes : Ils sont tous débloqué dès le début de l’aventure ! A vous les maillots de bain à volonté pour vos personnages ! Cela reste des détails, mais je me devais de vous donner les différences avec la version PS3 du titre… Il y a également un mode permettant de générer aléatoirement des donjons, mais j’avoue être complètement passé à côté… Sachez que celui-ci était proposé en DLC sur PS3, et qu’il est ici intégré directement dans l’aventure !

A vous les personnages en petite tenue !

A vous les personnages en petite tenue !

Pour l’ambiance sonore, rien à redire, c’est dans la plus pure tradition des RPG japonais. Vous devriez fredonner assez rapidement les différentes musiques du jeu si vous aimez le genre ! Notez que les voix japonaises pourront être téléchargées gratuitement depuis l’eShop de la Nintendo Switch ! Avoir le choix, c’est toujours mieux 😉 ! Niveau durée de vie, vous n’aurez pas à vous en faire : Le jeu propose 9 chapitres, à terminer en une quarantaine d’heure environ ! Plutôt honnête pour un RPG de cette trempe…

Mais tout est parfait alors ?

Pas vraiment… Le jeu possède tout de même plusieurs tares. Si la fluidité du titre reste bonne dans l’ensemble, on ne peut pas en dire autant des animations de nos personnages et des ennemis, vraiment rigides. On se doute bien que le budget pour ce titre n’était pas énormes, mais lorsque l’on fait face à un énorme dragon et que sa queue passe à travers le sol parce qu’il est sur une portion inclinée du sol, c’est un peu risible… De même, l’intelligence artificielle est assez… spéciale. Lors des combats contre des boss, il arrive fréquemment que nos coéquipiers aient des envies suicidaires en frappant des ennemis beaucoup plus fort et se fassent… tuer ! Alors certes, cela peut se corriger en donnant les bons ordres à nos coéquipiers, mais on aurait bien aimé qu’ils soient un peu plus intelligents de façon globale… Alors cela ne nuit pas à l’expérience de jeu, mais ça nous empêche d’en faire un titre incontournable… Dommage.

Verdict

Complétant l’offre de RPG japonais sur Nintendo Switch, ce petit Shining Resonance Refrain est un régal à parcourir sur l’écran de la petite console hybride ! Jouer à un « gros » RPG sur une console qui tient dans la main est toujours un plaisir immense, surtout après avoir terminé Zelda Breath of The Wild et Xenoblade Chronicles II ! Et à ce niveau, on ne pourra pas dire que l’on est pas gâté, surtout avec la sortie il y a moins d’une semaine d’YS VIII sur la même plateforme… dont je dois aussi vous écrire le test d’ailleurs ! Bref, vous l’aurez compris : on a ici droit une nouvelle petite perle, qui, de plus, dispose d’une optimisation vraiment étonnant et qui est pour la première fois traduit en anglais ! Et croyez moi, c’est un gros atout, car jouer à ce Shining Resonance en japonais, comme c’était uniquement possible jusque là, ce n’est pas de tout repos…

Classe A

Un excellent jeu, vous devez au moins l’essayer !

Points positifs

Points négatifs

Le charadesign, juste parfait !Les animations, vraiment datées.
L’ensemble des DLC et le mode refrain inclus de base !La rigidité des ennemis.
Enfin traduit en anglais et disponible en occident !Une traduction française aurait été vraiment top !
les éléments de gameplay « Hack & Slash », jouissifsL’histoire globale reste assez banale…
Le prix, moins élevé que la moyenne (50€)