Test : World’s End Club sur Nintendo, le visual novel des créateur de Danganronpa !

World's End Club
World's End Club

World’s End Club… Je dois vous avouer que ce jeu m’a intrigué par son charadesign ! Et lorsque j’ai compris qu’il s’agissait du nouveau jeu des créateurs de Danganronpa et de Zero Escape, je me suis dit qu’il serait sympa de tester ce jeu… Gardez en mémoire qu’à la base, World’s End Club est un jeu iOS (iPad/iPhone) disponible dans l’Apple Arcade. J’ai pas mal de craintes sur les jeux mobiles portés sur Nintendo Switch (surtout qu’il est vendu ici 40 €), mais qu’en est-il pour ce jeu spécifiquement ?

C’est partit let’s go ! On y va les amis !

Le jeu commence plutôt bien, puisqu’on commence par un petit Road Trip au Japon en autobus ! Malheureusement, une météorite tombe sur le Japon au même moment, vous perdez connaissance et… vous vous réveillez dans un étrange parc sous-marin ! Là, un protagoniste vous explique qu’il s’agit d’un jeu de survie, où vous devrez trahir (hé hé) vos amis pour être le dernier survivant è_é ! Tout un programme !

Si vous aimez le Japon, vous allez être servi !
Si vous aimez le Japon, vous allez être servi !

World’s End Club est donc principalement un visual novel, c’est-à-dire un jeu vous racontant une histoire. Et j’avoue que le scénario est assez déstabilisant et prenant à suivre ! Grossièrement, le jeu va vous proposer de naviguer à travers le Japon pour retourner à Tokyo, et découvrir ce qu’il s’y est vraiment passé. Le problème vient plutôt de l’historique « smartphone » du jeu, avec des phases de gameplay beaucoup trop basiques (et rigides) et, dans la majorité des cas, totalement inintéressante, allant même jusqu’à casser le rythme de l’histoire. Ce sont soit de petites énigmes très simples, tout au long de l’aventure et lié aux pouvoirs spécifiques à chaque enfant, soit des phases de plateforme, mais avec une réactivité des commandes vraiment discutable et un level design… inexistant.

Croyez-moi, ces phases de plateformes sont justes... Ennuyantes.
Croyez-moi, ces phases de plateformes sont justes… Ennuyantes.

Heureusement, le charadesign général du jeu est excellent, le doublage est de qualité (pour peu que vous aimiez le genre), et les musiques soit attrayantes. Les décors sont vraiment variés et, pour tout amateur du Japon, c’est un plaisir de le retrouver à travers ce jeu. Dommage juste que le mélange Visual Novel / Gameplay en temps réel ne prenne pas très bien, là faute aux phases de gameplay principalement pensée pour être jouable au tactile.

Verdict

Je ne sais même pas trop quoi penser du jeu. Car c’est un jeu que j’aimerais vraiment aimer, et que j’aimerais vous recommander. L’aspect narratif du jeu se laisse vraiment apprécier, mais elle contraste avec ses phases de gameplay pas amusantes (un comble pour un jeu vidéo)… J’en arrive à me dire que j’aurais préféré avoir carrément ce jeu sous forme d’animé ou d’un vrai Visual Novel ! Et même si, finalement, l’expérience est plutôt sympathique, difficile de justifier les 40 € à débourser pour cette version Nintendo Switch, quand on sait que le jeu est disponible dans l’Apple Arcade pour 5 €/mois. Mais si vous craquez, vous devriez tout de même avoir du plaisir à vous plonger dans un Japon des années 90 coloré et amusant ^^ ! Nous remercions chaleureusement Koch Media qui nous a fourni une version du jeu pour écrire ce test !

Notation Classe B
Un bon jeu, sans être exceptionnel.

J’ai aimé

  • L’histoire, ultra loufoque !
  • La VOSTFR d’excellente qualité !
  • Le mode combat automatique, pour ne pas se prendre la tête…
  • La gestion de son équipe, bien pensée.

J’ai détesté

  • C’est quand même très répétitif…
  • … Et le mode automatique n’arrange pas les choses.
  • Techniquement décevant en mode TV.
  • Techniquement décevant en mode TV.

World’s End Club

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