Avis #40 : On débute Edge of Eternity, le Final Fantasy à la française ?

Edge of Eternity
Edge of Eternity

Je dois vous avouer une chose : cela fait quelques temps que j’ai accès à la Early Access d’Edge of Eternity et… Je n’ai jamais eu le temps de la lancer. Oui, j’étais trop occupé à farfouiller dans la boutique de Fortnite pour voir quel skins valent la peine d’être acheter, ou à jouer à Overwatch pour tenter de gagner des skins gratuits. A presque 37 ans, je ne change pas mes mauvaises habitudes hein ! Mais hier, à l’occasion de la sortie du jeu de son Early Access de presque 2 ans, j’ai décidé de débuter l’aventure proposée par Edge of Eternity en live, par opposition à mes classiques « Let’s Play ». Et voici mon premier ressenti sur le jeu !

Et… Je dois avouer être parti d’un mauvais pied. Moi qui aime les univers grands et colorés, j’avoue que me retrouver dans une ambiance assez sombre au tout début du jeu m’a vite désenchanté. Associée à des animations assez raides des personnages, des textures qui feraient pleurer certains joueurs qui adorent se palucher sur des comparatifs Xbox Series X vs PS5, et une liberté de mouvement restreinte, sans la possibilité de sauter par exemple, me laissait penser que tout cela risquait de fort me déplaire sur la longueur… Et pourtant !

Après de longues minutes de jeu, le temps de passer le prologue faisant office de tutoriel, on se retrouve enfin dans un premier village, au bord de mer, jouxtant une zone bien plus grande, une sorte de prairie et là j’ai pu sentir mon premier : Wow, la direction artisitique de la planète Héryon claque ! J’ai été très surpris de découvrir un cycle jour/nuit et une météo dynamique qui permet de redécouvrir les zones à différents moments de la journée. Et c’est là que je me suis rappelé que Midgar Studio est un tout petit studio de jeu vidéo. Seuls 13 développeurs ont participé au développement d’Edge of Eternity, et le jeu n’est vendu que 29,99 € sur Steam… et même 24,99 € actuellement, en promotion !

Je me suis rendu compte que j’étais beaucoup trop exigeant sur le jeu, mais quelque part, c’est une bonne chose : j’étais en train de le comparer à des titres vendu 70 € avec des équipes composés de centaines – voir de milliers – de développeurs… Et je pense que cela montre bien quel tour de force a réussi ce petit studio ^^ !

Même au niveau charadesign, la rencontre de Sélène, prêtresse, m’a fait changé d’avis du tout au tout : la voilà ma future Waifu d’Edge of Eternity ! Car avant sa rencontre, force était de constater qu’à part le héro principal, Daryon, que j’aime appeler « LE DARON », le charadesign ne m’avait pas particulièrement séduit… Sélène, elle, a su me marquer et et me donner l’envie de rencontrer d’autres protagonistes dans le jeu !

Je vous présente Sélène, ma nouvelle waifu, accompagnée de Daryon !
Je vous présente Sélène, ma nouvelle waifu, accompagnée de Daryon !

Et pour parler du gameplay, si l’on reste sur des zones à explorer plutôt classiques (présence de murs invisibles, monde non ouvert, impossibilité de sauter), je dois dire que les environnement sont en revanche très variés ! Passer des plaines à la montagne se fait dès le début de l’aventure et ça permet de casser la lassitude qui pourrait s’installer. Et parlons des combats : mêlant tour à tour classique, à la Final Fantasy, mais avec une gestion des déplacements durant les combats, à la manière des jeux de stratégie, celui-ci est beaucoup plus riche qu’il ne laisse à paraître au premier abord. Vous pourrez par exemple activer des armes sur le terrain en étant plusieurs sur la case de celles-ci, et dans certains cas, vous pourrez même utiliser des éléments du terrain à votre avantage (ou désavantage) durant les combats ! Votre positionnement par rapport aux ennemis est également pris en compte : vous ferez plus de dégâts en frappant un ennemi de dos que de face… De quoi développer de belles stratégies de combat, d’autant plus que le tout se cumule avec un classique système d’objets, mais également de gain de compétence via le « leveluping » comme j’aime le dire ^^ !

Et pour finir, il serait malhonnête de ne pas dire un mot sur la majestueuse bande son, qui m’a laissé penser à du Final Fantasy, et ce n’est pas un hasard : alors certes, je n’ai pas visé juste en pensant directement à la Franchise de Square Enix, mais c’est tout de même Yasunori Mitsuda qui s’est chargé d’une partie de celle-ci ! Il a entre autre composé des musiques pour Xenoblade Chronicles et Xenoblade Chronicles 2, Soul Sacrifice et Kid Icarus Uprising ! Les plus anciens le connaissent pour son travail sur Chrono Trigger, Tobal n°1 et Xenogears. Rien que cela ! Cela fait plaisir de voir l’auteur-compositeur sur une modeste production indépendant, ce qui ne gâche rien en la qualité de ses musiques… C’est juste grandiose !

En arrêtant mon aventure (pour la reprendre plus tard), je ressors plutôt intrigué de ma session de jeu – et c’est un bon signe. Quelle est donc cette corosion, une maladie qui semble toucher de nombreuses personnes et qui est hautement contaminante (toutes ressemblance avec le COVID-19 est un pur hasard, puisque le développement du jeu a commencé il y a 6 ans maintenant) ? Quelle est son incidence, au-delà du fait de transformer des éléments organique du corps en éléments métallique ? Quels sont donc ces armes qui semble protéger contre celle-ci ? Nous verrons tout cela dans nos prochaines sessions d’Edge of Eternity ! J’ai déjà hête de reprendre ma partie (sans Quick Resume, puisque la version Xbox du jeu est prévue pour la fin de cette année) ^^ !

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