Salut les otakus ! Aujourd’hui, on va discuter d’un sujet qui fait réagir pas mal de joueurs sur les forums et dans les commentaires : pourquoi est-il devenu presque obligatoire d’utiliser des technologies comme le DLSS (NVIDIA), le FSR (AMD) ou d’autres méthodes d’upscaling pour atteindre un framerate fluide de 60 fps, même sur des machines ultra-performantes ?
Le contexte actuel
Il y a quelques années, avoir une « grosse config » signifiait jouer à des jeux en ultra à 60 fps ou plus sans trop de difficultés. Mais aujourd’hui, même avec une RTX 4090 et un processeur Ryzen 7 de dernière génération, atteindre les performances optimales peut sembler… frustrant. Les exemples abondent : Silent Hill 2 Remake ou encore S.T.A.L.K.E.R. 2 montrent des benchmarks où même les PC les plus musclés ont besoin d’un coup de pouce de l’upscaling.
Upscaling : un mal nécessaire ?
Les technologies comme le DLSS ou le FSR permettent de rendre une image à une résolution inférieure et de la « reconstruire » pour qu’elle paraisse équivalente à une résolution native. L’avantage ? Gagner des précieux fps sans sacrifier (trop) la qualité visuelle. Mais pourquoi en sommes-nous arrivés là ?
1. Ray tracing : bénédiction ou malédiction ?
Le ray tracing est une révolution visuelle, offrant des reflets et des ombres incroyablement réalistes. Mais il est aussi très gourmand en ressources. Activer le ray tracing peut diviser par deux ou trois votre framerate si vous ne compensez pas avec l’upscaling.
2. Unreal Engine 5 et les moteurs modernes
Des moteurs comme l’Unreal Engine 5 repoussent les limites du possible avec des technologies comme Lumen (illumination globale en temps réel) et Nanite (détail des géométries). Si ces outils rendent les mondes plus immersifs que jamais, ils imposent également une charge énorme sur le GPU.
3. Optimisation douteuse
Certains jeux, même sans ray tracing ou moteur ultra-avancé, peinent à tourner correctement. Pourquoi ? Manque de temps pour peaufiner les optimisations, étendue des mondes ouverts, ou tout simplement une priorité donnée aux versions consoles. Un exemple tristement célèbre : Anthem, qui était un cauchemar technique lors de sa sortie.
4. Des raccourcis pour les développeurs ?
Certains pensent que l’upscaling est devenu un raccourci pour compenser un manque d’optimisation. Pourquoi passer des mois à optimiser un jeu alors que le DLSS ou le FSR peuvent faire le gros du travail ?
Et pour les configs modestes ?
Si une RTX 4090 peine à maintenir 60 fps en ultra, qu’en est-il pour les configs plus modestes ? Heureusement, l’upscaling permet d’améliorer l’expérience pour tous, mais cela pose une question : à quel point sommes-nous prêts à accepter ces « artifices » pour jouer dans de bonnes conditions ?
Partagez vos avis !
Est-ce que vous trouvez cela acceptable que des jeux modernes nécessitent autant d’astuces pour être jouables ? Ou pensez-vous que les développeurs devraient revenir à l’essentiel et travailler davantage sur l’optimisation ? Dites-moi tout dans les commentaires !