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Test : 3 heures avec DOOM, quand 1993 revient en 2016 !

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Test réalisé à partir d’une version commerciale PS4, fournie par Kinguin.net. Captures d’écrans maison et éditeur.

DOOM. Ces 4 lettres ont marqué nombre d’entres nous. Pour certains ce fut leur première expérience de jeu vidéo, pour les plus vieux ce fut une des meilleurs utilisation de la 3D, alors naissante à l’époque dans le domaine du jeu vidéo... DOOM a su gagner ses lettres de noblesses au fil des épisodes, avant de disparaître de la circulation. Et le revoici aujourd’hui. Plus beau que jamais. Sévissant sur nos consoles Next-Gen et PC !

Un test en 3 heures ? Mais c’est n’importe quoi !

C’est vrai. 3 heures, c’est court pour vous parler d’un jeu. Cependant, je n’avais ni envie de rusher le jeu pour vous sortir le test, pas plus que je n’avais envie de vous donner mon avis dans 1 mois… Car DOOM, je le sens, va m’occuper un petit bout de temps, comme l’a fait Dark Souls III dernièrement d’ailleurs… Car ce reboot de DOOM est une franche réussite. Je ne parle pas des graphismes, que vous avez vu ici et là, et qui arrache la rétine, avec tout pleins d’effets modernes si votre carte graphique suit.

Quand on sort pour la première fois de l'ascenseur, on pleure de joie !

Quand on sort pour la première fois de l’ascenseur, on pleure de joie !

Je parle bien du gameplay. Nerveux, dynamique, il me rappelle un peu Quake III Arena et… Ça fait du bien de se retrouver avec un jeu aussi dynamique ! Manette proscrite au passage, je l’ai appris à mes dépends : Le jeu est tellement rapide et agréable à la souris qu’il en devient un sacrilège de jouer à la manette ! Du coup, je vous conseille fortement la version PC du jeu, sous peine de perdre en punch avec la manette… Vous voilà prévenu ! Pour preuve, me voici en train de jouer à la manette…

Ce DOOM est vraiment jouissif avec son concept de mise à mort. Lorsque vous tirerez sur un ennemi, celui-ci finira par vaciller sur lui-même. C’est alors que vous pourrez vous approcher de lui et lui faire une mise à mort avec la touche  F : Cela vous permettra de récupérer des munitions et de la vie sur l’ennemis ! Et c’est ce point de gameplay qui rend DOOM dynamique et différent des autres FPS. C’est également ce point qui rend le jeu moins agréable au gamepad, car appuyer sur R3 pour mettre son ennemis à mort après l’avoir poursuivi tant bien que mal (vitesse escargot… Bah quoi je peux troller non ?) est beaucoup moins jouissif… La preuve, en images (et en musique), sur une vidéo où je joue cette fois-ci à la souris ! Beaucoup de dislikes sur cette vidéo, je crois que personne n’aime ma musique 🙁 !

C’est beau… Gore, mais beau !

Je dois avouer que l’ambiance de la station sur Mars est parfaitement retranscrite dans DOOM. Et ce, grâce à un moteur graphique qui s’attarde particulièrement sur les effets de lumière et de fumée, donnant un aspect réaliste au jeu… Qui est à l’opposé de son gameplay dont je vous ai parlé juste avant ! Mention spéciales aux émulsions de fluides corporelles qui arrivent à chaque mise à mort, et au design général des monstres… Le tout transpire vraiment classe !

DOOM transpire la classe... Surtout si vous pouvez le faire tourner en 4K. C'est beauuuu !

DOOM transpire la classe… Surtout si vous pouvez le faire tourner en 4K. C’est beauuuu !

Et niveau ressources, pas besoin d’un montre de guerre : Ma asthmatique GTX 960m fait tourner le jeu en ultra en 1366×768 à 60fps, ce qui est plus que convenable vu le résultat à l’écran ! Par contre, curieusement, impossible de dépasser la barre des 40fps en 1920×1080… Bon, ce n’est pas dramatique sur un écran 15″, mais petites configurations, faites attention, car à 30fps, le jeu perds toute sa saveur…

Un régal pour les oreilles

La bande son fait la part belle à du métal bien hardcore collant parfaitement à l’ambiance du jeu et à son coté dynamique. De plus, les sons, que ce soit les bruits de pas, les cris des animaux ou tout simplement des explosions, sont retranscrit à merveille : Avec un casque, on s’y croirait vraiment ! Saluons également la VF de qualité pour le jeu, entièrement doublé… Avec en plus un doublage de qualité ! La spatialisation est excellente, mais ça serait un comble pour un jeu moderne de rater cela…

DOOM imaginer du HardRock en découpant vos ennemis... Miam !

DOOM imaginer du HardRock en découpant vos ennemis… Miam !

Et le multijoueur ?

Hum, c’est un peu difficile de juger ce coté du jeu… D’un coté, je l’adore car il me rappelle énormément mes parties de Quake Live il y a quelques années ! Le jeu est simple, avec des mouvements de caméra linaires, et des armes assez basique…. A l’image du lance roquette présent dans l’arsenal dès le début des sessions ! Dommage que le double saut remplace désormais le Rocket-Jump dans les FPS, DOOM compris, les puristes comprendront… Dans le même style d’idées rétro, on visualise parfaitement le nombre de point de vie que l’on retire à un ennemis, puisque c’est inscrit au dessus de sa tête à chaque impacte !

Le mode multijoueur est sympa, mais ne plaira pas à tout le monde...

Le mode multijoueur est sympa, mais ne plaira pas à tout le monde…

Cependant… Il y a quand même un soucis… Je ne sais pas comment l’expliquer, mais passer du solo frénétique au multijoueur beaucoup plus posé à quelque chose d’un peu blasant. Je pense que c’est dû à la vitesse de déplacement du personnage, à mi-chemin entre Halo et Quake, et au fait que contrairement au mode solo, pas de démon qui nous attaque de tous les coté ici : Juste une équipe de 6 autres joueurs prêt à en découdre avec nous… Personnellement, je trouve ce mode multijoueur très divertissant, et j’aime beaucoup son coté « Retour aux sources », mais je ne pense pas que le jeu pourra être présent lors de sessions esport… J’espère me tromper cependant…

Snapmap, construit ta carte sans Snapchat…

J’aurais pu m’empêcher de faire ce jeu de mot pourri, mais je me suis dit que si vous avez lu mon test jusque là, vous n’en êtes plus à ça prêt ! Le mode Snapmap est une véritable réussite ! Alors personnellement, je n’ai pas la patience (ou le temps) de construire de nouvelles arènes pour le mode multijoueurs, mais celui-ci est très complet et offre des possibilités infinies aux moddeurs : Je sens que de très bonne maps vont bientôt sortir de ce laboratoire !

Mine de rien, le nombre de cartes multijoueurs est virtuellement infini...

Mine de rien, le nombre de cartes multijoueurs est virtuellement infini…

Tout comme un Trackmania, c’est un véritable petit jeu dans le jeu, et je suis convaincu qu’une communauté grandissante se formera autour de ce concept… Quasi tous les éléments du jeu y sont présents, à vous de les empiler tels des LEGO 😉 ! Notez qu’Hormis ce mode seule 9 maps sont disponible en mode multijoueur… Assez pour s’amuser, mais au final relativement peu.

Verdict…

Ce DOOM est pour moi une véritable tuerie. Marchant sur les traces de Wolfenstein The New Order, TimeSplitters et autres Quake, ce nouvel opus fait honneur à son oeuvre originale. En tous cas, durant ces 4 heures de jeu, je ne me suis pas ennuyé une seconde, que ce soit en solo ou en multijoueur ! Il faudrait entre 13 et 15h pour terminer le mode solo du jeu, ce qui en fait un relativement gros morceau du jeu… Quand au mode multijoueur, tout dépend de vous : Si vous accrochez, vous en aurez pour des heures et des heures de jeu… En tous cas, si vous êtes nostalgiques de l’époque ou un héro pouvait porter 9 armes simultanément sur lui dans un FPS, et les changer à la volée, ce DOOM est pour vous 😉 ! Classe S pour moi, incontournable du FPS PC cette année, et je n’ai rien (de grave) à lui reprocher… Pourquoi se priver ?

Classe S

Incontournable ! Vous devez avoir ce jeu dans votre bibliothèque !

Points positifs

Points négatifs

La musique, une véritable tuerie !Le mode multijoueur, manquant un poil de punch
Le gameplay et le rythme en solo, jouissif !Gourmand en ressources en 1920×1080 pour les petites configurations
Le côté rétro en multijoueur, amusant.
Les graphismes, l’ambiance et le design des monstres, réussis !
 Et puis merde ! C’est DOOM quoi !