Ah Disgaea… Le sixième épisode est sorti hier, le 29 juin, en exclusivité sur Nintendo Switch ! Pourtant, le jeu a débuté sur Playstation 2, en 2003, au Japon, avec son premier épisode : Disgaea: Hour of Darkness. Et visuellement, le jeu n’a d’ailleurs pas beaucoup évolué, tout en restant un RPG tactique. Mais que vaut au juste ce sixième épisode ?
Gros point positif : si vous aussi vous voulez essayer le jeu, sachez que la démo disponible est assez longue et vous permet même de continuer votre partie sur la version complète du jeu ^^ !
Mais ? Ça a changé !
La première chose qui frappe en allumant ce Disgaea 6, c’est le de présentation des personnages : fini les sprites en 2D, voici pour la première fois des modèles 3D ! Alors franchement, c’est cool, sauf que… On sent que les développeurs ont conscience des problèmes de performances du moteur 3D sur Nintendo Switch. On effet, on a droit à 3 modes de qualité graphique :
- « Performance »
- « Balancé »
- « Jouabilité »
Le premier mode (au nom trompeur) permet d’avoir les graphismes les plus nets possibles, au prix de baisses de framerate assez sévères, le mode balancé dispose de graphismes moins net, mais d’un framerate autour des 30 fps et le mode jouabilité de jouer en 60 fps, mais avec une résolution vraiment faible, donnant une bouillie de pixel à l’écran, surtout lorsque l’on joue en mode TV…. Et franchement, ça sent le manque d’optimisation tant il n’y a rien d’exceptionnel affiché à l’écran ! Mais bon… Étant donné que c’est un jeu de stratégie, et que la majeure partie du jeu consiste en du dialogue et des illustrations, je vous conseille quand même le mode « Performance » ! Vous l’aurez compris, la technique n’est pas le fort de ce titre, mais son intérêt ne s’arrête pas là. C’est même tout l’inverse !
Je suis ZED.
Vous incarnez ZED. Un jeune zombie (oui, oui), qui veut à tout prix vaincre le Death-Tructor Divin ! Pour cela, vous serez accompagné de Cerberus, un (énervant) chien qui sait tout et qui vous servira de fée « Navi » (les plus vieux comprendront). Vous progresserez à travers des chapitres, qui vous content une histoire pleine d’humour, comme toujours dans les Disgaea ! Ici, ZED dispose d’un pouvoir génial : l’Ultra Réincarnation ! Elle lui permet de se réincarner en perdant tous ses objets, mais en gardant sa puissance cumulée (vous avez dit Dark Souls ?).
Tout au long de l’aventure, vous allez pouvoir recruter des équipiers, afin de vous épauler durant vos combats. Et avant de les recruter, il faut… Les créer ! Le jeu vous permet de créer 22 personnages de classes différentes. Si ça peut paraitre beaucoup, sachez que Disgaea 5 proposait lui 44 personnages de classes différentes… Il y a donc une grosse régression ici, même si leur nombre reste honorable.
Et ces combats justement… Comme la majorité des RPG tactiques, ceux-ci se déroulent sur une grille en « vue isométrique ». Vous pouvez placer plusieurs personnages (comme des unités) sur la carte, et les faire se déplacer de case en case. Une fois à portée des ennemis, vous pourrez lui affliger une attaque classique ou utiliser une de vos compétences. Sachez que vous pouvez également faire des synergies (comme des combos avec des personnages adjacents à l’ennemi attaqué). On remarquera qu’il est parfois difficile de sélectionner correctement sa case, à case de la vue qui oblige à se déplacer en diagonal, même si c’est plus joli à l’écran. On notera également que les menus demandent une petite gymnastique (notamment l’attaque et la fin de tour manuelle qui sont deux actions distinctes). Cela dit, un mode de jeu automatique règle ce problème assez rapidement ! Mais on y reviendra bientôt…
Un jeu trop… Facile ?
Appelé « Combat Automatique », une nouvelle fonction vous permet de jouer au jeu… sans y jouer ! En effet, si vous souhaitez passer plus rapidement les combats, sachez que ce mode fonctionne très bien, avec une IA très efficace (parfois plus que moi-même) sachant que vous pouvez à tout moment l’arrêter pour reprendre la main en appuyant tout simplement sur la touche « + ». Une bonne idée, qui permet d’alléger un peu le côté répétitif des combats, qui manquent globalement pas mal d’aspect stratégique, car on pourra toujours y aller en bourrinant, plutôt que via la finesse…
Cependant, lorsque l’on combine ces combats automatiques, le comptoir de la triche (qui permet par exemple de maximiser l’XP en diminuant par exemple la Mana que vous allez gagner) et le recrutement de nouveaux combattants, le jeu devient presque un « idle game », c’est-à-dire que vous n’avez pas grand-chose à faire d’autre que de manager votre équipe, une fois que celle-ci est assez forte pour renverser systématiquement vos adversaires sur la carte… Même l’hôpital vous servira (presque) à rien : en effet, vos personnages sont soignés automatiquement entre chaque mission, l’hôpital ne vous vendra que des objets, tels des potions de soin ^^’ ! Et si vous ne connaissez pas la série des Disgaea, vous serez surpris de faire rapidement des milliers de points de dégâts, puis des millions des points de dégâts ! Mais c’est là tout le charme de la série, pouvoir faire monter nos personnages à très haut niveau ! 999, 9999, 99999… et vous pourrez monter comme ça jusqu’au niveau 99999999 !
Terminons avec une chose très amusante dans Disgaea, ce sont les « Monde Objets ». Souvent, il s’agira de petits niveaux bonus, dans lesquels vous devez vous battre, et qui vous permettront d’augmenter vos objets, sachant que vous devrez résoudre des petits puzzles pour cela. Bon, le truc, c’est que le mode auto du jeu ruine un peu cela, car l’IA arrive à résoudre tout seul ces modes ^^’ !
Verdict
Avec son histoire amusante et à suivre (sous-titré entièrement en français, avec une traduction de qualité) et la richesse de son environnement, Disgaea 6 est un jeu agréable, probablement le plus accessible de la série grâce à son mode automatique ! Un mode dont j’avoue avoir abusé, mais ça ne me dérange pas de regarder mes personnages se battre sans que j’intervienne… mais cela retire quasiment tout l’aspect stratégique de ce RPG tactique ! Reste la gestion de ses équipes, objets et équipement avant le combat, mais là encore la facilité générale du titre pourrait vite vous lasser, associé à une réalisation technique qui pêche même pour une Nintendo Switch, surtout en mode TV – le jeu est bien plus digeste en mode portable ! Merci à Koch Media m’avoir fourni le jeu afin de vous écrire ce test !
J’ai aimé
- L’histoire, ultra loufoque !
- La VOSTFR d’excellente qualité !
- Le mode combat automatique, pour ne pas se prendre la tête…
- La gestion de son équipe, bien pensée.
J’ai détesté
- C’est quand même très répétitif…
- … Et le mode automatique n’arrange pas les choses.
- Techniquement décevant en mode TV.
- Techniquement décevant en mode TV.
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