Final Fantasy XVI et sa Benedikta
Final Fantasy XVI et sa Benedikta <3 !

Avis #50 : FINAL FANTASY XVI, à la croisée du RPG et du Beat’em all !

Final Fantasy XVI et sa Benedikta
Final Fantasy XVI et sa Benedikta <3 !

Avis basé sur une version commerciale, fournie par Square Enix. J’ai une petite dizaine d’heures de jeu au compteur, je prends mon temps pour avancer dans l’aventure !

Final Fantasy XVI, le dernier opus tant attendu de la série emblématique, nous plonge dans une nouvelle aventure épique remplie de magie et de mystère ! Succéder à une saga qui fête ses 40 ans, ce n’est pas une chose simple… La série a dû évoluer, sans jamais renier ses racines, pour s’adapter aux fans de l’ancienne et de la nouvelle heure ! FFXVI sera-t-il l’épisode de la réconciliation entre tous les adeptes de la série ?

Final Fantasy XVI, c’est avant tout une histoire palpitante !

La première chose qui marque, avec ce Final Fantasy XVI, c’est sa narration ! Étant fan de Final Fantasy XIII, j’ai été très agréablement surpris de retrouver ce mélange de cinématiques, de villages et de couloirs qui étaient exactement ce que j’aimais dans un Final Fantasy : la sensation de regarder (et de participer) un film à gros budget !

Dans Final Fantasy XVI, on incarne Clive Rosfield, à travers une histoire riche en rebondissements, trahisons et révélations. On nous propose des personnages très charismatiques, au background bien travaillé, peuplant les terres de Valisthéa, et répartis à travers six nations que son Rosalia, Sangbrèque, Valoed, Dalméquie, Royaume de fer et Dominion du Cristal !

Ces mystérieux cristaux...

Clive a été réduit à l’esclavage par Rosalia, ce qui lui vaut une marque au visage, et il a, bien entendu, la capacité de contrôler la magie – en l’occurrence le feu, qu’il a hérité de son petit frère ! Les peuples de cette planète utilisent une magie, l’éther, comme source d’énergie, mais cette dernière est vidée par un « fléau noir », qui va pousser les nations à partir dans une guerre sans fin.

Comme je vous le disais, la narration de ce Final Fantasy est exemplaire, avec en plus un doublage en français intégral et de qualité qui aide à regarder les (nombreuses) cinématiques du jeu ! On y aborde les thèmes de l’amitié, de l’amour, du sexe, mais également la prise de décisions difficiles, avec des retournements de situation inattendus qui maintiennent le suspense tout au long du jeu, nous incitant à vouloir toujours découvrir la vérité qui se cache derrière ce mystérieux monde fantastique !

Un jeu Next-Gen ?

Exclusif à la PlayStation 5, Final Fantasy XVI était attendu au tournant par les joueurs devant s’offrir la dernière console de Sony pour y jouer (il n’y a pas de version PC du jeu) ! Et force est de constater que c’est plutôt réussi : le côté épique du jeu se ressent bien ! Les visages des personnages sont bien modélisés, faisant ressortir leurs émotions, les magies sont éblouissantes, avec une mise en scène magistrale et des attaques spectaculaires, et les cinématiques sont un régal visuel, dignes de la saga ! L’esthétisme global et l’ambiance rappel par moment Games of Thrones, le seigneur des anneaux ou The Witcher, ce qui ne devrait pas déplaire aux amateurs de RPG occidentaux ! On notera que le jeu propose un mode performance en 60 fps (je ne suis pas fan, il est limité à du 1080p) et un mode qualité en 4K, mais limité à 30 fps. Cerise sur le gâteau, le jeu n’a quasiment aucun temps de chargements grâce au SSD de la console !

Pour la petite histoire, le moteur graphique n’est ni le Luminous Engine (Final Fantasy XV, Forspoken), ni de l’Unreal Engine (Final Fantasy VII Remake, Crisis Core: Final Fantasy VII Reunion), mais un moteur graphique interne à Creative Business Unit III, le studio qui a conçu le jeu ! On suppose qu’il est basé sur le moteur de Final Fantasy XIV, du même studio, et dont le nom est le Crystal Tools ! Il est loin d’être impressionnant sur son rendu graphique, mais ça n’empêche pas la direction artistisque du jeu de nous proposer des panoramas sublimes !

Certains panoramas sont sublimes !
Certains panoramas sont sublimes !

Mention spéciale à l’ambiance sonore : en plus des doublages en français de qualité, les musiques retranscrivent les différentes ambiances à la perfection ! Il faut dire que ce sont les musiques de Masayoshi Soken, qui travaille depuis plus de 20 ans avec Square Enix ! On le connait surtout pour ses compositions sur Final Fantasy XIV, mais il a également contribué aux musiques de Drakengard 2 et Seiken Densetsu. On le retrouve même sur certains jeux Nintendo (Mario Sports Mix et Mario Hoops 3-on-3, à croire qu’il adore le sport) ! Si vous avez Spotify, vous pouvez écouter quelques-uns des morceaux de l’OST ci-dessous, et vous imaginer parcours les plaines de Valisthéa !

Un dernier petit mot sur les vibrations, très agréables, utilisées discrètement, mais efficacement, la DualSense. C’est peut-être un détail pour vous, mais c’est à cela que l’on reconnait les grands jeux !

Un jeu vidéo ne serait rien sans interactivité !

Jusque-là, que de louanges sur ce Final Fantasy XVI ! Ça continue au niveau du gameplay, puisque le jeu se veut être fun à jouer ! Fidèle à son époque, le jeu nous propose des combats en temps réel, ce qui est un bon choix pour la saga (à mon avis). J’avais beaucoup aimé le gameplay de Final Fantasy XV, un peu moins son mode ouvert… Ça tombe bien : on a droit à des combats encore plus dynamique que dans ce dernier, et sans aucun monde ouvert, puisqu’on choisit sur une carte du monde les endroits où l’on souhaite aller !

Une façon d’avoir de l’action non-stop et de se concentrer sur l’essentiel : les combats ! Ils sont dynamiques et intenses, mélangeant des attaques rapides avec des compétences spéciales et de puissantes invocations. Le système de combat en temps réel nous permet également de réagir aux attaques ennemies via un système d’esquives avec un petit QTE. Selon les pouvoirs que vous équipez, vous aurez deux attaques (souvent une à distance et une au corps à corps) et une esquive, avec des variantes consommant de la magie via un ATB. Bien entendu, un arbre de compétences vous permettra de personnaliser votre manière de vous battre et d’améliorer Clive 😀 !

Pour finir, je joue en mode normal, et le jeu ne propose pas spécialement de challenge (par exemple, lorsqu’on meurt, on retrouve toutes nos potions). On est ici sur un gameplay proche d’un Beat’em All, et vous savez quoi ? Ça me plait beaucoup ! Un mode de difficulté supérieur existe pour ceux qui veulent un peu plus de challenge, via un mode extrême disponible une fois que vous aurez complété une fois l’aventure. Comptez une trentaine d’heures pour terminer le jeu, que vous pouvez doubler si vous faites des quêtes secondaires !

Conclusion

Bien que je n’ai pas encore terminé Final Fantasy XVI (il y a tellement de jeux qui sortent !), il est d’ors et déjà un épisode qui ne me déçoit pas et qui me captive ! Avec son histoire passionnante, sa direction artistique somptueuse, son doublage en VF de qualité et sa jouabilité plaisante à prendre en main, le jeu offre une expérience que je qualifierai d’inoubliable. Joueur de longue date de la série ou un nouveau venu dans l’univers de Final Fantasy, ce nouvel opus a pas mal d’argument en sa faveur… à condition de lui laisser sa chance en tant que tel ! Car il risque également de vous décevoir si vous êtes un ancien fan de la saga qui souhaite retrouver les sensations de la Super Nintendo ou de la première PlayStation, nous avons bien ici un Final Fantasy moderne qui s’assume, ce qui n’est pas pour me déplaire, bien au contraire ! Bref, je recommande (ah ah, ça sent fortement la Classe S) !

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Ecrit par

Gamer depuis 1984, je suis un grand passionné de jeux vidéos. J'adore particulièrement les jeux japonais et je suis le fier fondateur d'Otakugame.fr !

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