Ah… Metal Gear Solid V : The Phantom Pain… Ayant termine Ground Zeroes, je n’avais pas trop envie de le tester au salon. Mais suite à vos nombreuses demandes (j’ai presque envie de dire menaces), j’ai craqué ! Et je ne regrette pas le moins du monde car ce jeu est vraiment une expérience unique ! Je vais essayer de vous la raconter, mais je pense qu’il faut la vivre, car chacun joue à MGS V à sa façon !

Le très chic stand de Metal Gear Solid 5 à la Gamescom 2015

Pour résumer, j’ai essayé le jeu sur le stand public de Konami (il était aussi présenté dans la zone « Press » du salon) et je dois l’avouer : le jeu se présente comme un hit en puissance ! La distance d’affichage est énorme, les ennemis, tout comme notre cheval (oui il m’a marqué ce cheval) bénéficient de nombreuses animations les rendant vraiment crédibles, et le décor, situé en Afghanistan pour cette démo, est plus que crédible… J’ai entendu certains journalistes parler de popping dans le décors, je n’y ai pas fait attention et à vrai dire, je m’en fiche complètement : j’étais la pour extrader un otage, moi, pas pour vérifier la modélisation 3D de chaque brindille d’herbe !

J’avoue, j’kiffe m’amuser avec le cheval !

Le système de livraison des objets, par largage aérien, est vraiment bien trouvé et fun. On peut même fumer durant le temps d’attente ! Si vous êtes aussi maladroit que moi, attendez vous à recevoir le carton en pleine face… Les actions de snakes sont plus variées que jamais : on peut, bien sur, se planquer dans des cartons, mais également utiliser un poing bionique fusée explosif pour tuer les ennemis à distance ! Bref c’est toujours du « tactical espionnage », mais toujours avec cet humour et ce fun qui différencie cette série de Sprinter Cell ! Personnellement, j’adore attacher des ballons météos sur les cadavres pour les voir disparaître à la vitesse de la lumière dans le ciel ! Ou bien encore torturer mon cheval avec ce fameux ballon…

Encore et toujours le cheval. C’est l’effet Ocarina of Time ça…

Bien sûr, on peut toujours se la jouer bourrin et attirer tous les ennemis dans un coin de la map pour les tuer un par un, et ça fonctionnera d’ailleurs très bien. D’ailleurs, pour les bourrins, sachez que vue la taille de la carte, les nombreuses façon de réussir une mission ainsi que le respawn aléatoire des ennemis en cas d’échec, vous n’aurez jamais la sensation d’être dans un monde scripté, puisqu’il vous faudra alors réajuster à chaque partie votre stratégie du bourrin…

Et quand je ne trouve plus mon cheval, je joue à cache cache avec un carton :p !

Bref, ce quart d’heure ne permet pas de saisir l’ampleur du dernier bébé d’Hideo Kojima, mais une chose est sûre : vu le plaisir de jeu et la cohérence visuelle et sonore, à moins d’une très grosse surprise, ça sent bon la classe S, et donc le maintien de mes précommandes de la PS4 Collector et de l’édition collector sur Xbox One (même si là j’ai des doutes : c’est un peu abusé d’acheter 2 fois le même jeu…) !