Test : Returnal, en attendant un nouveau Metroid, il fait le taff’ !

Returnal est un jeu magnifique.
Returnal est un jeu magnifique.

Ah, Returnal… Un jeu qui a fait parler de lui de part sa difficulté… insurmontable ? Pourtant, moi, SuzuKube, reconnu comme étant un joueur très moyen, et régulièrement pointé pour mes performances dans Fortnite, je me promène actuellement dans le sixième et dernier biome (les niveaux) du jeu… Et il se trouve que j’ai aimé l’exigence qui est diffusée à travers ce jeu, surtout quanc celle-ci est assortie à un gameplay quasi parfait ! Et je vous explique tout cela en détail ^^ !

Une ambiance de premier choix

La première chose qui m’a marqué dans Returnal, c’est l’ambiance du jeu, et le soucis des détails. Personnellement, j’ai carrément été surpris par l’utilisation de la DualSense. Réacteur du vaisseau, impacte de l’explosion, et la sensation de ressentir la pluie sur la manette, tout est là pour participer à l’immersion. Ajouter à cela des musiques d’une qualité exceptionnelle, paisibles et très connotées Science-Fiction et vous obtenez un environnement que vous avez envie d’explorer au fil des runs. Et ça tombe bien, car les niveaux étant généré de façon procédurale, vous allez redécouvrir le niveau à chacune de vos parties… Du moins au début, j’y reviendrais plus tard !

Ah les lasers...
Ah les lasers…

En plus, côté graphique, le jeu nous propose de la 4K en 60 fps avec très peu de baisses de framerate (en réalité, avec le procédural qui génère aléatoirement les niveaux, il peut arriver qu’il y ait, à un instant T, trop d’ennemis nous attaquant en même temps avec une légère baisse de framerate), avec de très belles textures et de magnifiques effets de lumières, avec même parfois un peu de Ray Tracing ^^ ! Les ennemis nous lancent leurs attaques, à base de billes colorées, à l’image des Shoot’em’up et autre Bullet Shooters, à esquiver aux grès de leurs couleurs, bleu, orange, rouge ou violettes, nous renseignant sur leur dangerosité et en mettant plein les yeux aux possesseurs d’écran 4K HDR… Wow.

Le bestiaire, inspiré de jeux comme Metroid ou de films comme Alien ou Prometheus, nous fascine grâce à sa diversité. La planète nous absorbe par son mystère, compté à travers de nombreuses cassettes et autres hologrammes disséminés çà et là à travers les nombreuses pièces que l’on va parcourir…

Un gameplay d’une qualité extrême

Niveau gameplay, le jeu donne des leçons à pas mal de shooters !
Niveau gameplay, le jeu donne des leçons à pas mal de shooters !

Housemarque a particulièrement soigné le gameplay du titre, le rendant même, à mes yeux, plus dynamique qu’un Metroid – oui, ce titre va revenir beaucoup dans ce test, car j’aimerais que certaines mécaniques soient reprise dans un Metroid. Dynamique, le jeu rappellera également Bayonetta avec un système d’esquive et d’épée au corps à corps permettant de faire énormément de dégâts aux ennemis. De loin, les différentes armes (une dizaine) ont un excellent feeling et sont suffisamment nombreuses pour faire varier le plaisir ! Et je ne le dirais jamais assez : ressentir le chargement du laser dans votre manette rend le tout plus organique que jamais ! Mieux encore, la mécanique du grappin permettra d’accélérer nos mouvements afin de profiter du moteur physique du jeu. Et c’est d’ailleurs cet excellent gameplay qui… a dû frustrer pas mal de joueurs, quand ils se sont rendus compte que oui, le jeu est exigeant. En tout cas, c’est fluide (avec les 60 fps), c’est hyper lisible à l’écran (les projectiles étant de couleur fluo, impossible de les rater), la carte du niveau est en 3D, à la Metroid, est facile à appréhender et l’ATH permet même de voir les dangers derrière nous, bref, impossible de prendre à défaut la jouabilité du titre ! On en attendait pas moins des concepteurs de Resogun 😉 !

Difficile, mais pas insurmontable

Je ne vais pas y aller par quatre chemins : Oui, le jeu est difficile. Pas insurmontable, pas trop difficile, mais il nécessite quelques heures d’apprentissage dans ses mécaniques pour pouvoir avancer au niveau suivant. On est quand même à l’antithèse d’un Mario 3D World par exemple ^^ ! Et ce n’est pas plus mal, car les niveaux sont reconstitués à chaque mort. Finalement, si cela ne vous gêne pas de passer 2 ou 3 heures dans le premier monde pour apprendre ses mécaniques par la mort, vous finirez par avoir (l’immense) satisfaction d’en finir avec le premier boss, sachant qu’en faisant cela l’accès au second monde est alors extrêmement facilité par le jeu ! Si vous avez des difficultés en jeu, vous pouvez d’ailleurs consulter mon guide de jeu, qui devrait vous aider à surmonter cette aventure ^^ ! Les packs de soin (et la chance) seront d’une grande aide, vous verrez… À vous de comprendre comment survivre dans cet enfer ^^ !

Le jeu met constamment en avant le concept de « risque/bénéfice ». Certains objets, nocifs, vous donneront des malédictions en plus de leur rôle principal. Appelés « dysfonctionnement« , ce sont des « malus » qui sont appliqué à votre partie, par exemple de l’acide lâché par les ennemis tués, ou bien encore des dégâts lors des chutes. Autre chose, les parasites, qui vous donnent des malus ou des bonus, permanent cette fois-ci, qui vous donne à la fois un bonus (Par exemple +25% de vie) mais également un malus (exemple -10% de protection). À vous de voir si le bénéfice contrebalance le dysfonctionnement !

Tout n’est pas non plus parfait

Du rogue, le jeu reprend le concept des salles, placées aléatoirement les une à côté des autres. Mais en réalité, chaque salle a été conçue à la main, par des level designer ! Résultat, il y a un nombre « fini » de salles par niveau (biome), et au bout de 2 ou 3 heures, on se met à reconnaître des salles et… le jeu commence à devenir répétitif. Surtout si vous n’arrivez pas à tuer le boss de fin par exemple. Alors certes, avec de la patience, on finit toujours par y arriver, sur une run un peu plus généreuse que les autres, mais du coup, le parcours jusqu’au boss devient un véritable calvaire dans lequel on ne prend plus de fun, car on a qu’une envie : Aller lui botter les fesses à ce boss… Notez tout de même que ce sentiment est atténué, car généralement, un « raccourci » est activé avant la salle du boss, permettant en moyenne de s’y rendre en moins de 10 minutes si vous rushez comme moi 🙂 !

J'aime l'ambiance, mais le sentiment de déjà vu m'empêche de relancer le jeu.
J’aime l’ambiance, mais le sentiment de déjà vu m’empêche de relancer le jeu.

La conséquence, c’est qu’on a aucune envie de faire un second run du jeu, surtout si vous êtes mort plusieurs fois dans les différents mondes. Plus de nouveaux objets à découvrir, plus de surprises au niveau de bonus/malus, et surtout une architecture des niveaux que vous connaitrez par cœur, alors même que le tout est censé être aléatoire… Dommage !

Verdict

Ce titre, j’en attendais rien. Et pourtant, c’est un titre que je recommande grandement sur PS5. Que ce soit pour le son 3D Tempest Audio, merveilleusement utilisé, l’ambiance globale du titre, maitrisée à souhait ou les graphismes, qui nous en mettent plein la vue, la technologie est ici utilisée à bon escient pour vous immergé dans cette planète, vivante, qui semble ne jamais vous voir repartir sur Terre… Combien de fois ai-je dit : « Après cette mort, je m’arrête » et je me suis retrouvé à recommencer une run malgré moi, car ma curiosité me poussait à voir à quoi, cette fois-ci, ce monde va ressembler ? Et même si j’aurais, pour ma part, aimé voir un côté « Rogue » capable de m’étonner encore plus dans la conception des niveaux, force est de constater que ce jeu est un des fers de lance de la PS5, avec Demon’s Souls, et probablement en attendant l’arrivée de Ratchet & Clank Rift Apart !

Notation Classe B
Un bon jeu, sans être exceptionnel.

J’ai aimé

  • L’histoire, ultra loufoque !
  • La VOSTFR d’excellente qualité !
  • Le mode combat automatique, pour ne pas se prendre la tête…
  • La gestion de son équipe, bien pensée.

J’ai détesté

  • C’est quand même très répétitif…
  • … Et le mode automatique n’arrange pas les choses.
  • Techniquement décevant en mode TV.
  • Techniquement décevant en mode TV.

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